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Hustin, A.: Exposition universelle de 1889: le peintres du centenaire 1789-1889, [15]
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LES PEINTRES DU CENTENAIRE.
241
deux paysages ; —• le classique Henri Lehmann, le peintre des Océanides (Salon de 1846), le
décorateur de la Galerie des fêtes de l’ancien Hôtel de ville de Paris ; — l’animalier Louis-
Godefroy Jadin, le peintre attitré de l'ancienne Galerie d’Orléans et de la vénerie du second
Empire.
L’année 1883 fut également marquée par des deuils
nombreux : Louis Leloir et Ulysse Butin, très insuffi-
samment représentés au Champ de Mars, et auxquels
l’Art a consacré, à l’époque, des études spéciales aux-
quelles nous renvoyons ; —- Callande de Champmartin,
l’auteur d’un portrait de Delacroix, mort à La Neuville
à l’âge de quatre-vingt-six ans ; — Cot, l’aimable por-
traitiste, dont le Printemps et le Paul et Virginie
constituèrent l’un des' grands succès de gravure de
l’époque ; ■—- le portraitiste Édouard Dubufe ; -—- l’Alsa-
cien Ulmann, qui décora plusieurs monuments pari-
siens ; —■ enfin, Edouard Manet, qui eut assurément
sa note personnelle, qui trouva à redire des accents
trop oubliés, mais auquel on a fait une place exagérée
dans cette grande manifestation de l’art français, où
la pondération s’imposait, cependant, comme une règle
absolue.
Alphonse Hirsch, dont on avait réexposé le por-
trait de M. Eugène Manuel, est mort en 1884, l’année
même où nous étaient enlevés et Bastien-Lepage, auquel l’Art a déjà consacré une étude étendue,
et Amédée Servin, le fondateur d’une colonie qui fit un moment déserter Barbizon : la colonie
de Villiers-sur-Morin, près de Crécy en Brie, que le Catalogue confond plaisamment avec Villiers-
sur-Marne. Des amis y ont élevé un monument commémoratif à l’auteur du Puits du charcutier.
Son camarade Falguière l’a orné d’un médaillon qui transmettra à la postérité la physionomie
éveillée du chantre convaincu de cette vallée tranquille.
A. HuSTI N.
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deux paysages ; —• le classique Henri Lehmann, le peintre des Océanides (Salon de 1846), le
décorateur de la Galerie des fêtes de l’ancien Hôtel de ville de Paris ; — l’animalier Louis-
Godefroy Jadin, le peintre attitré de l'ancienne Galerie d’Orléans et de la vénerie du second
Empire.
L’année 1883 fut également marquée par des deuils
nombreux : Louis Leloir et Ulysse Butin, très insuffi-
samment représentés au Champ de Mars, et auxquels
l’Art a consacré, à l’époque, des études spéciales aux-
quelles nous renvoyons ; —- Callande de Champmartin,
l’auteur d’un portrait de Delacroix, mort à La Neuville
à l’âge de quatre-vingt-six ans ; — Cot, l’aimable por-
traitiste, dont le Printemps et le Paul et Virginie
constituèrent l’un des' grands succès de gravure de
l’époque ; ■—- le portraitiste Édouard Dubufe ; -—- l’Alsa-
cien Ulmann, qui décora plusieurs monuments pari-
siens ; —■ enfin, Edouard Manet, qui eut assurément
sa note personnelle, qui trouva à redire des accents
trop oubliés, mais auquel on a fait une place exagérée
dans cette grande manifestation de l’art français, où
la pondération s’imposait, cependant, comme une règle
absolue.
Alphonse Hirsch, dont on avait réexposé le por-
trait de M. Eugène Manuel, est mort en 1884, l’année
même où nous étaient enlevés et Bastien-Lepage, auquel l’Art a déjà consacré une étude étendue,
et Amédée Servin, le fondateur d’une colonie qui fit un moment déserter Barbizon : la colonie
de Villiers-sur-Morin, près de Crécy en Brie, que le Catalogue confond plaisamment avec Villiers-
sur-Marne. Des amis y ont élevé un monument commémoratif à l’auteur du Puits du charcutier.
Son camarade Falguière l’a orné d’un médaillon qui transmettra à la postérité la physionomie
éveillée du chantre convaincu de cette vallée tranquille.
A. HuSTI N.