DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Kozakiewiczowa, Helena: Spółka architektoniczno-rzeźbiarska Bernardina de Gianotis i Jana Cini
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.41528#0186
HELENA KOZAKIEWICZÓW A
les deux artistes etaient des arehitectes hautement
ąualifićs, puisqu’on leur a confie les plus grands
travaux de iconstruction de Pologne. Par contrę on ne
saunaiit definir le caractere de leur archiitecture, isd
ce n’est qu’elle etait de style Renaissance et, selon
toute probabilite, basee sur ileś model es florentins.
Cependant, comme la plupart des artistes italiens
de la Renaissance, les deux quii nous intenassent
n’etaient pas seulement des arehitectes. Dans sa
deuxieme specialite Jean Cini se presente comme un
sculpteur ornemaniste. Les documents d’archives conf ir-
rnent qu’il a travaillie au baldaquin Renaissance du
monument funeraire de Ladislas Jagellon, ou il exe-
cuta une grandę partie des motifs decoratifs sous la
direction generale de Berrecci dans les annees 1519—
24. A en juger par cette oeuvre, on peut essayer de
definir sa partdcipaitlon aux travaux de la Chapelle
Jagellon (1524—29). ou il executa certainement une
partie de rornamentation qui presente un caractere
analogue. C’est a peu pres de la meme epoque que
proviennent les aultels: de la cathedirale de Wawel
(dit de Zator) et de la collegiale d’Opatow (frag-
ments), autels qu’on peut lui atitiribuer dans leurs
parties decoratives et ornamentales, tandiisi que leurs
parties figurales, de meme que les petites partiies
figurales du baldaquin du monument funeraire de Ja-
gelilon sont l’oeuvre de De Gianotis.
En marge de ces consideraitions on a procede a
une courte anaiyse de rornamentation de la Chapelle
Jagellon. Outre les motifs florentins qui y dominent,
1’auteur souligne la presence de certains elements ve-
nitiens. En ce qui concerne l’elevation interieure de
la chapelle, 1’auteur remarque une proche analogie,
dont on ne s’etait pas aperęu jusqu’a present, avec
1’autel d’Antoine Ferrucci, provenant de '1’eglise de
Fiesole, aujourd’hui dans les collections de Victoria and
Albert Museum de Londres. Les rapports entre Ber-
recci et 1’entourage de Ferrucci avaient ete deja sou-
lignes precedemment.
L’auteur place surtout pairmi les oeuvres person-
nelles de De Gianotis. executees avant la collabo-
ration avee Cini et pendant sa duree, dans les annees
20 et 30 du XVIe siecile a Cracovie, les plaques tom-
bales de Stanislas et Janusz, ducs de Masovie k la
cathedrale de Varsovie (1526—28), du chiancelier Ghris-
tophe Szydłowieckii et de sa filie Annę a 1’eglise
colliegiale d’Opałtów (apres 1532), de Stanislas Lasocki
et probablemeint de sa mere a 1’eglise de Brzeziny
(vers 1535), d’Albrecht Gasztołd a la cathedrale de
Wilno. L’exeeution des monuments funeraires de
1’óglise de Brzeziny par De Gianotis est prouvee par
l’exdstence d’un contrat, tandis que les autres peuvent
lui etre attribues sur la basie des analogies de style.
L’aiuteur refut© la these de Hornung selon laquelle
ces monuments seraient l’oeuvre de Berrecci. A la
lumiere de 1’ensemfole de cette anaiyse, il apparaat
que Bernardino De Gianotis. a cóte de son activite
d’archiitecte, etait avant touit un sculpteur figural.
La principale oeuvre sculpturale de 1’atelier
est le monument funeraire sius-mentionne de Chris-
topihe Szydłowieckii a Opatów. L’auteur presente sa
restitution originale. Commences vers 1532, les tra-
vaux se trouvaient en voie d’achevemenit vers 1540,
sous la direction prouvee de Cini. Ce dernier est
egalement 1’auteur incontestable des parties deco-
ratives du monument qui presentent des analogies
avec ses travaux de Cracovie. Par contrę, De Giano-
tis, en tant que sculpteur figural, outre la piaque
tombale du chancelier, deja mentionnee, semble etre
egalement 1’auteur des figures de saints dans les niches
et — comme le demontre 1’analyse stylistique — du
celebre bas-relief ”Lamentation sur la mort du chan-
celier”, qui orne ce monument.
Apres la mort de Berrecci. en 1537, qui cios la pe-
riode des grandes oeuvres de la prime Renaissance en
Pologne, l’activite de 1’atelier De Gianotis—Cini
a fiait sortir de Cracovie et se repandre dans les
regions du centre de la Pologne et dans le duche
de Liithuanie, la Renaissance originellement florentine
dans rarchitecture et dans la sculpture.
les deux artistes etaient des arehitectes hautement
ąualifićs, puisqu’on leur a confie les plus grands
travaux de iconstruction de Pologne. Par contrę on ne
saunaiit definir le caractere de leur archiitecture, isd
ce n’est qu’elle etait de style Renaissance et, selon
toute probabilite, basee sur ileś model es florentins.
Cependant, comme la plupart des artistes italiens
de la Renaissance, les deux quii nous intenassent
n’etaient pas seulement des arehitectes. Dans sa
deuxieme specialite Jean Cini se presente comme un
sculpteur ornemaniste. Les documents d’archives conf ir-
rnent qu’il a travaillie au baldaquin Renaissance du
monument funeraire de Ladislas Jagellon, ou il exe-
cuta une grandę partie des motifs decoratifs sous la
direction generale de Berrecci dans les annees 1519—
24. A en juger par cette oeuvre, on peut essayer de
definir sa partdcipaitlon aux travaux de la Chapelle
Jagellon (1524—29). ou il executa certainement une
partie de rornamentation qui presente un caractere
analogue. C’est a peu pres de la meme epoque que
proviennent les aultels: de la cathedirale de Wawel
(dit de Zator) et de la collegiale d’Opatow (frag-
ments), autels qu’on peut lui atitiribuer dans leurs
parties decoratives et ornamentales, tandiisi que leurs
parties figurales, de meme que les petites partiies
figurales du baldaquin du monument funeraire de Ja-
gelilon sont l’oeuvre de De Gianotis.
En marge de ces consideraitions on a procede a
une courte anaiyse de rornamentation de la Chapelle
Jagellon. Outre les motifs florentins qui y dominent,
1’auteur souligne la presence de certains elements ve-
nitiens. En ce qui concerne l’elevation interieure de
la chapelle, 1’auteur remarque une proche analogie,
dont on ne s’etait pas aperęu jusqu’a present, avec
1’autel d’Antoine Ferrucci, provenant de '1’eglise de
Fiesole, aujourd’hui dans les collections de Victoria and
Albert Museum de Londres. Les rapports entre Ber-
recci et 1’entourage de Ferrucci avaient ete deja sou-
lignes precedemment.
L’auteur place surtout pairmi les oeuvres person-
nelles de De Gianotis. executees avant la collabo-
ration avee Cini et pendant sa duree, dans les annees
20 et 30 du XVIe siecile a Cracovie, les plaques tom-
bales de Stanislas et Janusz, ducs de Masovie k la
cathedrale de Varsovie (1526—28), du chiancelier Ghris-
tophe Szydłowieckii et de sa filie Annę a 1’eglise
colliegiale d’Opałtów (apres 1532), de Stanislas Lasocki
et probablemeint de sa mere a 1’eglise de Brzeziny
(vers 1535), d’Albrecht Gasztołd a la cathedrale de
Wilno. L’exeeution des monuments funeraires de
1’óglise de Brzeziny par De Gianotis est prouvee par
l’exdstence d’un contrat, tandis que les autres peuvent
lui etre attribues sur la basie des analogies de style.
L’aiuteur refut© la these de Hornung selon laquelle
ces monuments seraient l’oeuvre de Berrecci. A la
lumiere de 1’ensemfole de cette anaiyse, il apparaat
que Bernardino De Gianotis. a cóte de son activite
d’archiitecte, etait avant touit un sculpteur figural.
La principale oeuvre sculpturale de 1’atelier
est le monument funeraire sius-mentionne de Chris-
topihe Szydłowieckii a Opatów. L’auteur presente sa
restitution originale. Commences vers 1532, les tra-
vaux se trouvaient en voie d’achevemenit vers 1540,
sous la direction prouvee de Cini. Ce dernier est
egalement 1’auteur incontestable des parties deco-
ratives du monument qui presentent des analogies
avec ses travaux de Cracovie. Par contrę, De Giano-
tis, en tant que sculpteur figural, outre la piaque
tombale du chancelier, deja mentionnee, semble etre
egalement 1’auteur des figures de saints dans les niches
et — comme le demontre 1’analyse stylistique — du
celebre bas-relief ”Lamentation sur la mort du chan-
celier”, qui orne ce monument.
Apres la mort de Berrecci. en 1537, qui cios la pe-
riode des grandes oeuvres de la prime Renaissance en
Pologne, l’activite de 1’atelier De Gianotis—Cini
a fiait sortir de Cracovie et se repandre dans les
regions du centre de la Pologne et dans le duche
de Liithuanie, la Renaissance originellement florentine
dans rarchitecture et dans la sculpture.