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Instytut Sztuki (Warschau) [Hrsg.]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Hrsg.]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki — 26.1964

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Nr. 1
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Miscellanea
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Rewski, Zbigniew: Warszawska proweniencja tryptyku cegłowskiego
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Sawicka, Stanisława: Nieborowskie rysunki Michała Płońskiego w Muzeum Sztuk Pięknych w Budapeszcie
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https://doi.org/10.11588/diglit.45622#0035

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WARSZAWSKA PROWENIENCJA TRYPTYKU CEGŁOWSKIEGO

cette epoque que 1’eglise avait ete consacree avec
le maitre-autel. L’eglise de Cegłów a ete placee sous
l’invocation de St Jean Baptiste et de St Andre,
1’Apótre. II en ressort que dans le maitre-autel auraient
du figurer les representations de ces deux patrons,
ce qui neanmoins n’est pas confirme par les proces
verbaux. On peut supposer que le maitre-autel actuel
de 1’eglise de Cegłów y a ete transfere a partir d’une
autre eglise, dans le premier quart du XVIIe siecle.
L’eveque de Poznań Jan Tarnowski a effectue en
1598 la visitation generale de la collegiale var-
sovienne. De sa description minutieuse du maitre-
-autel de la collegiale, il decoule, d’une faęon pro-
bante, que le contenu thematique et la disposition
des representations sculpturales et picturales corres-
pondent au triptyque de Cegłów, tel qu’il nous etait
connu jusqu’a la guerre. L’invocation sous laquelle
a ete placee 1’eglise de Cegłów, ne correspond qu’en
partie au contenu thematique du fragment central du
maitre-autel de Cegłów. La statuę de St Andre
FApótre est depourvue de pendant plastique a la
place duquel se trouve la statuę de St Stanislas,
eveque de Cracovie, nullement justifiee dans ce con-
texte. La seule deduction possible qu’on pourrait en
tirer est que le maitre-autel de la collegiale varso-
vienne decrit dans le proces verbal de la visitation
de 1598 etait un triptyque, celui-ci n’etant connu
officiellement qu’a partir de la deuxieme moitie du
XIXe siecle, en tant que triptyque de 1’eglise de Ce-
głów. La meme visitation nous apprend que le maitre-
-autel de la collegiale varsovienne a ete fonde en
1510 par Feveque de Poznań Jan Lubranski, grand
mecene des arts a l’epoque (mort en 1522). Ce fait
peut ouvrir une nouvelle voie a 1’analyse artistique
du triptyque en question, en fonction des rapports
que celui-ci presente avec Fart poznanien, bien qu’il
ait pu tout aussi bien etre commande a Varsovie,
ville possedant a l’epoque son propre centre artistique.
Pour savoir exactement quand le triptyque a pu etre
transfere au plus tót de Varsovie a Cegłów, il faudrait
se referer a 1’histoire de la collegiale varsovienne.
C’est en 1602 qu’un ouragan a renverse la tour de la
collegiale. Le poids de cette tour a endommage
serieusement Finterieur de 1’eglise. Apres cette ca-
tastrophe, 1’eglise a reęu un nouveau maitre-autel.
L’ancien triptyque a cesse d’etre le maitre-autel.
Ce n’est qu’a partir de ce moment-la, que le chapitre

a pu songer a la translation de cette oeuvre d’art
a 1’eglise de Cegłów, se trouvant dans sa juridic-
tion. L’architecture de cette eglise remonte au
debut ou a la 1-ere moitie du XVIe siecle. Ce
n’est qu’en comparant cette architecture a Farchitec-
ture sacree de la Mazovie toute entiere qu’on peut
arriver a des conclusions plus precises. Les diffe-
rences dans la tramę et la soudure des briques
permettent d’etablir que 1’eglise en question a ete
construite en deux etapes: dans la 1-ere et la 2-eme
moitie du XVIe siecle et qu’elle a subi une im-
portante renovation au cours des 25 premieres
annees du XVIIe siecle. L’interessante architecture
mazovienne de cette eglise la place au rang des
nombreux monuments historiques de Mazovie, monu-
ments lies a Fessor impressionnant de 1’architecture
sacree en Mazovie, du au mouvement de la contre-
-reforme dans sa lutte victorieuse contrę la reforme.
Grace a ce mouvement on a vu se developper en
Mazovie le type architectural des eglises contrerefor-
mistes en Pologne, comportant plusieurs variantes
bien que caracterise par les memes conceptions
spatiales. L’eglise de Cegłów presente de grandes
analogies avec les eglises de Mazovie datant de la
meme epoque. A cet egard on peut citer les eglises
de Serock, de Piaseczno, de Stanisławów, de Pawłów
Kościelny, de Mińsk Mazowiecki ainsi que les eglises
en Cuijavie: a Służewiec et a Glogowo.
La renovation de 1’eglise qui fut entreprise au
debut du XVIIe siecle et pendant laquelle on a recon-
struit le tympan oriental, construit la sacristie dotee
du meme tympan en style renaissance tardive et deux
nouveaux portails, cette renovation entrait sans aucun
doute, dans le cadre des preparations pour la con-
secration de 1’eglise. C’est sans doute aussi pour
celebrer cet evenement important dans 1’histoire de
1’eglise qu’aurait pu etre decidee la translation du
triptyque de la collegiale varsovienne a 1’eglise de
Cegłów. Ainsi donc, on peut supposer que le chef-
d’oeuvre en question a ete cree a Varsovie ou en
Grandę Pologne, d’ou il a ete transfere dans une
petite bourgade de Mazovie Orientale. C’est ainsi
qu’a echappe aux devastations hitleriennes un frag-
ment de Fancien maitre-autel de Farchicathedrale
Saint-Jean de Varsovie, en attendant d’autres recher-
ches menees a son sujet.

STANISŁAWA SAWICKA
NIEBOROWSKIE RYSUNKI MICHAŁA PŁOŃSKIEGO
W MUZEUM SZTUK PIĘKNYCH W BUDAPESZCIE

Twórczość Michała Płońskiego należy do tej formy
twórczości artystycznej, która zachowuje nie tylko
świeżość dotknięcia kredki, ołówka czy pióra, ale
oka artysty i znaczy pierwszy ślad inwencji arty-
stycznej — to twórczość rysunkowa.
1 Życiorys Michała Płońskiego i doskonałą charaktery-
stykę jego twórczości podaj e W. Tatarkiewicz, Mi-
chał Płoński. Monografie artystyczne. T. X, Warszawa 1926.—
Wykaz prac graficznych Płońskiego z krótkim wstępem ob-
jaśniającym opublikował A. B r o s i g, M. Płoński — D. H.
Nether. Dzieła rytownicze. Wyd. Tow. Miłośników Grafiki.

Michał Płoński, urodzony w Warszawie w r. 1778
wcześnie oddany na naukę do pracowni J. P. Nor-
blina, był jednym z najzdolniejszych jego uczniów.
Od swego mistrza przejmował nie tylko' akademickie
podstawy rysunku, opanowanie uprawianej przez Nor-
Nr 1, Poznań 1931. — Zwięzłą charakterystykę twórczości
Płońskiego podają także: J. Białostocki, W pracow-
niach dawnych grafików, Warszawa 1957, s. 93; K. Czar-
nocka, Półtora wieku grafiki polskiej, Warszawa 1962,
s. 58—61.

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