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Zakład Architektury Polskiej i Historii Sztuki <Warschau> [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki i Kultury — 3.1934-1935

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Nr. 4
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Ugglas, Carl R. af: Les émaux de Gniezno
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https://doi.org/10.11588/diglit.37720#0352

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Fig. 3. La mitrę de Linkóping; detail.
mitrę originaire differait de celle adoptee pour la mitrę du XV-e s.
La serie complete decorait alors les champs, les bordures et les
infulae de la mitrę — comme en temoigne la reconstruction de
Mile Branting et du prof. Lindblom.
Les plaąues sont un peu bouclees. ElIes representent: 1’image
du Christ (fig. 1), onze apótres dont saint Jean et saint Mathieu en
deux exemplaires—a moins que l’une des presumees repliques ne fut
1’effigie de St. Mathias 6), tous portant des livres ou des rouleaux;
vingt images de saints sans attributs (peut-etre representent-ils
les „viei 11ards de I’Apocalipse14?); enfin un archange (Michel?) portant
un globe, et deux seraphims; les effigies sont representees a demi-
figures, a l’exception des seraphims (fig. 3). A cóte des images du
Christ et des apótres se trouvent des inscriptions en caracteres latins;
cependant la maniere d’ecrire 1C X aupres de l’image du Sauveur,
(fig. 1) et PETPUS a la place de PETRUS indique un artiste en
relations avec le monde grec. Le colori est brillant, ęa et la seule-
ment fane par le temps. Les tons principaux sont: le rogge, le
bleu turquoise, tirant sur le vert, les carnations sont d’un violet
grisatre, changeant en jaune. Le dessin est formę par les minces
contours des cellules.
On a beaucoup discute sur 1’origine de ces plaques remar-
quables. Le probleme essentiel est celui-ci: la technique et le des-
sin byzantins.ou presgue (Kondakoff l’a surtout reconnu) — et les

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