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Zakład Architektury Polskiej i Historii Sztuki <Warschau> [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki i Kultury — 3.1934-1935

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Nr. 4
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Ugglas, Carl R. af: Les émaux de Gniezno
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https://doi.org/10.11588/diglit.37720#0355

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inscriptions latines! Kondakoff7) propose vaguement „une contree
d’ftllemagne” comme pays d’origine; d’autres ont cherche a attri-
buer les plaąues a un atelier rhenan 8). Une voix s’est elevee en
faveur de Limoges9).
Cette incertitude etait d’autant plus justifiee, que les emaux
de Linkóping ont ete longtemps uniques dans toute 1’Europe, et
par consequent toute etude comparative etait impossible. On peut
donc considerer comme sensationnelle la decouverte signalee re-
cemment par Mgr. F\. Laubitz, eveque de Gniezno, dans son arti-
cle: „O początkach kościoła gnieźnieńskiego w świetle ostatnich
badań wykopaliskowych” publie dans le Bulletin (vol, III, no 1, 1934,
p. 16 et suiv., fig-1) ł0): au cours des fouilles entreprises en 1929—30
dans la cathedrale de Gniezno, deux plaques analogues ont ete
trouvees dans la tombe d’un eveque (fig. 6, 7). El les representent—
d’apres les inscriptions latines—les saints: Paul et Thomas, et portent
des traces d’avoir ete rattachees a un tissu — peut etre ont elles
orne, comme celles de Linkóping, une mitrę episcopale ou une
paire de gants n).
Le diametre des emaux depasse a peine 3 cm., selon 1’infor-
mation du prof. O, Sosnowski — les dimensions correspondent
donc en somme a celles des plus petites plaques de la mitrę sue-
doise. Un coup d’oeil suffit pour convaincre de leur affinite la
plus proche avec les emaux suedois. La formę un peu bouclee
des plaques, la dispositions des figures, les caracteres des inscrip-
tions et leur disposition a cóte des effigies des saints, le type des
visages, la meme formę des petites sections allongees12) qui
composent les vetements, le dessins des mains et des cheveux
(boucles demi-circulaires), et maints autres details, tels que les pu-
pilles, les sourcils epais executes en email dans le visage laisse
en blanc, les contours interieurs des nimbes — enfin le meme sty-
le generał — tout cela prouve avec certitude la provenance non
seulement de la meme epoque, mais du meme atelier. II suffit de
placer la plaque de St. Paul (de Gniezno) a cóte de 1’effigie du
meme apótre de la collection de Linkóping — pour remarquer
1’analogie complete jusqu’aux moindres details (la meche des che-
veux au front etc.). Saint Thomas de la mitrę a trop souffert du
temps, et la comparaison avec son pendant de Gniezno presente
certaines difficultes. Mais les saints Jean et Philippe de la mitrę
sont plus ou moins des repliques de 1’effigie de saint Thomas de
Gniezno. Les liens entre les emaux de Linkóping et ceux de
Gniezno sont vraiment des plus fermes 13).
Mais voici un fait inattendu: presque en meme temps que fu-
rent decouvertes les deux plagues de Gniezno, apparatt (1932) une

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