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Zakład Architektury Polskiej i Historii Sztuki <Warschau> [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki i Kultury — 3.1934-1935

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Nr. 4
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Ugglas, Carl R. af: Les émaux de Gniezno
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https://doi.org/10.11588/diglit.37720#0357

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mentionnees; le dessin est d’une
rare perfection. En somme la valeur
artistique de cette plaque surpasse
considerablement celle des prece-
dentes, bien que tout temoigne
d’une tres proche parente.
Cest ce que constate ausi M.
Otto von Falkę dans le certificat
joint a la plaque achetee par le
Musee National de St. II souligne
les analogies frappantes entre la
plaque en guestion et les emaux de
la mitrę de Linkoping — et particulie
rement la ressemblance de la che-
velure de Saint Andre de la plaque
allemande avec celle du meme saint de la mitrę. II attire 1’attention que
sur 1’inscription de la plaque du Musee National deux mots sont de-
formes: SANTUS pour SANCTGS, et ANDREA au lieu d’ANDREAS,
et en deduit que le maltre emailleur, malgre le style byzantin des
effigies dut etre un Italien, selon toute probabilite originaire de
VeniseKi). On sait combien Fart byzantin influenęa les oeuvres
des maitres de Venise, qui fut un des foyers les plus actifs de
I’infiltration de ce style en Europę Occidentale. Uopinion de M.
von Falkę parait d’autant mieux fondee, qu’en retraęant 1’histoire
de la plaque carre on a pu etablir qu'elle se trouvait dans un cou-
vent de Yougoslavie. 11 est possible que ce couvent etait situe sur
la cóte dalmatine. On sait que la Dalmatie durant guelgues siecles
a ete sujette de la ville de Venise16). Quant a la datę, M. von
Falkę la fixe aux annees vers 1100. Les emaux de Linkoping, au
dessin moins strictement byzantin que la decoration de la plaque
carree et au couleurs moins vives, semblent etre plus recentes,
Par conseguent, tout en soutenant tout ce qui a ete dit de leurs
affinites avec Fart byzantin, on semble pouvoir les reporter a la
premiere moitie du XII-e s.: ainsi, conformement a Fhypothese que
j’ai enoncee plus haut, elles ont pu etre acquises par l'eveque de
Linkoping en 1152 ou peu auparavant.
Ces faits constates, tout est deja dit sur les emaux polonais.
Nous avons vu leur similitude complete avec les emaux de Suede.
L’attribution de celles-ci a un atelier venitien se rapporte egale-
ment aux plaques polonaises. Le role predominant de Gniezno
parmi les dioceses de Pologne justifie Facquisition des ornements
sans doute couteux, destines a une parure ecclesiastigue. Le haut


Fig. S. La plaąue de 1'Allemagne.
Saint Andró,

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