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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 29.1884

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Duhousset, Émile: Le cheval dans l'art, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.24585#0055

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LE CHEVAL DANS L’ART.

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de 60 centimètres, que de la hauteur du cou-de-pied ; il est très rare que,
de profil, l’étrier se détache en entier de la courbe inférieure de l’ab-
domen.

Le peintre Gros (1771 j 1835), élève de David, eut l’indépendance de
sortir des scènes mythologiques, des Grecs et des Romains. Les sujets
militaires ne lui manquèrent pas pour exercer son talent.

CHEVAL D’APRÈS LA LITHOGRAPHIE DE GÉRICAULT REPRÉSENTANT
LE MARCHAND DE CHEVAUX.

Ayant commencé de bonne heure à dessiner des chevaux, il a surtout
traité le beau cheval arabe, au poil soyeux, brillant et lisse, dont Horace
Vernet devait, un peu plus tard, nous donner un aspect plus naturel dans
la remarquable série de ses tableaux africains. Gros avait déjà acquis
toute sa force et toutes ses qualités, faisant grand, en dehors des chemins
frayés, et abordant avec hardiesse les personnages et les costumes de son
temps, lorsque naquit à Rouen Géricault qui, tout en ayant pour ce maître
une profonde admiration, s’efforça de voir la nature sous.un point de
vue encore plus réel et plus hardi.

XXIX. — 2e PÉRIODE.

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