LES ORIGINES DE LA CÉRAMIQUE ITALIENNE.
127
voit les choses les plus disparates, des portraits, des animaux, des armes,
des devises, des arabesques. Pour la première fois, nous trouvons le mas-
car on py ri forme, qui va passer dans la décoration de Faenza, et qui, en
devenant un des dessins préférés de l'école, finira même par constituer
une marque de fabrique.
Deux théories se sont élevées au sujet des noms inscrits sur les pavés :
petrus andreas dans son atelier. — (Pavage de Bologne.)
CHorNElia Be Faventice; Xabeta BE Faventice; Bologni Betini
Feci; P E F B U S-A ND BEA de Furent. Les uns y voient le nom de do-
nateurs ; mais nous savons que c’est le chanoine Vaselli qui fit orner la
chapelle ; d’autres, le nom de ceux qui ont travaillé à ce pavage. Pour
nous, nous serions de ce dernier avis ; mais, jusqu’à plus ample informé,
nous n’accepterons pour artiste certain que Petrus Andreas.
Le peintre se représente lui-même dans son atelier, au milieu de ses
pavés, en train de décorer un vase qu’il tient sur ses genoux, et pour
qu'il n’y ait point d’erreur, il pend à une colonne son nom inscrit dans
un cartouche ; c’est son enseigne. N’est-ce pas lui, d’ailleurs, que nous
retrouvons dans plusieurs pièces signées P. A., jusqu’à présent attribuées
127
voit les choses les plus disparates, des portraits, des animaux, des armes,
des devises, des arabesques. Pour la première fois, nous trouvons le mas-
car on py ri forme, qui va passer dans la décoration de Faenza, et qui, en
devenant un des dessins préférés de l'école, finira même par constituer
une marque de fabrique.
Deux théories se sont élevées au sujet des noms inscrits sur les pavés :
petrus andreas dans son atelier. — (Pavage de Bologne.)
CHorNElia Be Faventice; Xabeta BE Faventice; Bologni Betini
Feci; P E F B U S-A ND BEA de Furent. Les uns y voient le nom de do-
nateurs ; mais nous savons que c’est le chanoine Vaselli qui fit orner la
chapelle ; d’autres, le nom de ceux qui ont travaillé à ce pavage. Pour
nous, nous serions de ce dernier avis ; mais, jusqu’à plus ample informé,
nous n’accepterons pour artiste certain que Petrus Andreas.
Le peintre se représente lui-même dans son atelier, au milieu de ses
pavés, en train de décorer un vase qu’il tient sur ses genoux, et pour
qu'il n’y ait point d’erreur, il pend à une colonne son nom inscrit dans
un cartouche ; c’est son enseigne. N’est-ce pas lui, d’ailleurs, que nous
retrouvons dans plusieurs pièces signées P. A., jusqu’à présent attribuées