GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
25 h
pas le jarret coudé, qui disposerait, outre mesure, l’animal à dépenser sa
force en sautant; il userait ainsi ses moyens en pure perte; mais nous
croyons, par le fait de l’expérience, que le cheval en santé et posé libre-
ment ferme toujours un peu l’angle tibio-tarsien. Nous pouvons démon-
trer par l’observation que, dans cette station, et de profil, la verticale
s’élevant du milieu de la paroi des pieds de derrière, Y, Y passe à peu
près au centre de la cavité cotyloïde Y, où s’opère la rotation supérieure
du fémur. L’autre verticale, M, N partageant la moitié du sabot du mem-
bre antérieur, coupe le grand axe du scapulum au tiers supérieur de sa
longueur.
On sera dans les meilleures conditions lorsque ces deux perpendicu-
laires au sol intercepteront, sur celui-ci, une distance égalant les 3/A de
la longueur de l’animal, ce qui constituera le grand côté de sa base nor-
male de sustentation. Ainsi M et V, ou m et v, sont distants d’un espace
égalant les 3/A de la longueur L, I.
Gomme il est nécessaire de définir les différentes situations que peu-
vent affecter les membres du cheval, on dira, en le regardant de profil,
qu’il est campé du devant, lorsque l’extrémité antérieure des pieds dé-
passera et même atteindra seulement la limite indiquée par la verticale
du poitrail, P, L.
Lorsque la moitié du pied postérieur dépassera, en dehors, la verti-
cale I, R des ischions (pointe de la fesse), le cheval sera campé du derrière.
L’animal, toujours de profil, commencera à être sous lui, du devant,
lorsque la perpendiculaire du poitrail au sol sera plus éloignée de la
pince antérieure (m) que le sabot n’est long.
Lorsque le calcanéum s’éloigne de la limite verticale touchant les
ischions en s’inclinant sensiblement en avant, le jarret se coude et le canon
prend alors une direction amenant le pied à approcher sa pince de la
perpendiculaire du grasset au sol ; le cheval est alors sous lui du derrière.
Nous avons choisi les deux verticales principales résumant les aplombs,
passant la première par N au tiers supérieur de l’omoplate, la seconde
par la cavité cotyloïde Y, parce que ces deux points sont les centres des
mouvements de l’avant et de l’arrière-main.
Il nous a paru logique, pour que le poids du corps soit régulièrement
réparti sur les quatre membres, de prendre comme base de cette ligne
active le centre des pieds desdits membres, antérieurs et postérieurs.
De celte façon le mot aplomb, qui sert de titre à ce chapitre, définira
la pose la plus naturelle du cheval et lui donnera ainsi son véritable
sens, utilement applicable et comme soutien et comme direction des
agents locomoteurs.
25 h
pas le jarret coudé, qui disposerait, outre mesure, l’animal à dépenser sa
force en sautant; il userait ainsi ses moyens en pure perte; mais nous
croyons, par le fait de l’expérience, que le cheval en santé et posé libre-
ment ferme toujours un peu l’angle tibio-tarsien. Nous pouvons démon-
trer par l’observation que, dans cette station, et de profil, la verticale
s’élevant du milieu de la paroi des pieds de derrière, Y, Y passe à peu
près au centre de la cavité cotyloïde Y, où s’opère la rotation supérieure
du fémur. L’autre verticale, M, N partageant la moitié du sabot du mem-
bre antérieur, coupe le grand axe du scapulum au tiers supérieur de sa
longueur.
On sera dans les meilleures conditions lorsque ces deux perpendicu-
laires au sol intercepteront, sur celui-ci, une distance égalant les 3/A de
la longueur de l’animal, ce qui constituera le grand côté de sa base nor-
male de sustentation. Ainsi M et V, ou m et v, sont distants d’un espace
égalant les 3/A de la longueur L, I.
Gomme il est nécessaire de définir les différentes situations que peu-
vent affecter les membres du cheval, on dira, en le regardant de profil,
qu’il est campé du devant, lorsque l’extrémité antérieure des pieds dé-
passera et même atteindra seulement la limite indiquée par la verticale
du poitrail, P, L.
Lorsque la moitié du pied postérieur dépassera, en dehors, la verti-
cale I, R des ischions (pointe de la fesse), le cheval sera campé du derrière.
L’animal, toujours de profil, commencera à être sous lui, du devant,
lorsque la perpendiculaire du poitrail au sol sera plus éloignée de la
pince antérieure (m) que le sabot n’est long.
Lorsque le calcanéum s’éloigne de la limite verticale touchant les
ischions en s’inclinant sensiblement en avant, le jarret se coude et le canon
prend alors une direction amenant le pied à approcher sa pince de la
perpendiculaire du grasset au sol ; le cheval est alors sous lui du derrière.
Nous avons choisi les deux verticales principales résumant les aplombs,
passant la première par N au tiers supérieur de l’omoplate, la seconde
par la cavité cotyloïde Y, parce que ces deux points sont les centres des
mouvements de l’avant et de l’arrière-main.
Il nous a paru logique, pour que le poids du corps soit régulièrement
réparti sur les quatre membres, de prendre comme base de cette ligne
active le centre des pieds desdits membres, antérieurs et postérieurs.
De celte façon le mot aplomb, qui sert de titre à ce chapitre, définira
la pose la plus naturelle du cheval et lui donnera ainsi son véritable
sens, utilement applicable et comme soutien et comme direction des
agents locomoteurs.