DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Reinach, Salomon: Courrier de l'art antique, 12
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COURRIER UE L’ART ANTIQUE.
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de ce genre ; c’est pour en avoir institué plus d’une fois moi-môme et en
avoir reconnu tardivement la vanité que j’ai qualité pour mettre en garde à
leur endroit.
On commence à soupçonner que l’art ionien représente, dans l'histoire
de la sculpture grecque, une tradition singulièrement longue et puissante,
en opposition plus ou moins marquée, suivant les époques, avec celle de
ENLÈVEMENT DE BASILE.
Bas-relief attique du ve siècle. (Musée d’Athènes.)
l’art dorien, qui, plus lent à se développer, finit par prendre le dessus après
Alexandre. Rayet fut le premier, je crois, à montrer la place de Praxitèle
dans cette filière, qui relie ses œuvres à celles de l'archaïsme attique, pro-
duit épuré de l’archaïsme ionien. Depuis les travaux de MM. Furtwængler
et Ilauser, pour ne citer que ces deux archéologues, on se rend mieux compte
de la persistance de l'ionisme dans les générations qui ont précédé Praxitèle.
Le nom de Calamis, qui ne fut longtemps qu’un nom, est devenu l’étiquette
de toute une école, caractérisée, dans la première moitié du ve siècle, par
une survivance des traditions ioniennes. A cette école se rattache une ques-
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de ce genre ; c’est pour en avoir institué plus d’une fois moi-môme et en
avoir reconnu tardivement la vanité que j’ai qualité pour mettre en garde à
leur endroit.
On commence à soupçonner que l’art ionien représente, dans l'histoire
de la sculpture grecque, une tradition singulièrement longue et puissante,
en opposition plus ou moins marquée, suivant les époques, avec celle de
ENLÈVEMENT DE BASILE.
Bas-relief attique du ve siècle. (Musée d’Athènes.)
l’art dorien, qui, plus lent à se développer, finit par prendre le dessus après
Alexandre. Rayet fut le premier, je crois, à montrer la place de Praxitèle
dans cette filière, qui relie ses œuvres à celles de l'archaïsme attique, pro-
duit épuré de l’archaïsme ionien. Depuis les travaux de MM. Furtwængler
et Ilauser, pour ne citer que ces deux archéologues, on se rend mieux compte
de la persistance de l'ionisme dans les générations qui ont précédé Praxitèle.
Le nom de Calamis, qui ne fut longtemps qu’un nom, est devenu l’étiquette
de toute une école, caractérisée, dans la première moitié du ve siècle, par
une survivance des traditions ioniennes. A cette école se rattache une ques-