DOI issue:
Nr. 2
DOI article:Reinach, Salomon: Courrier de l'art antique, 12
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24667#0180
COURRIER DE L’ART ANTIQUE.
ICÖ
heure et demie de Rassova, nous trouvâmes une ruine extraordinaire, que les
Turcs appellent Adam-Klissi. C’est une masse solide de pierres, voûtée en
coupole, autrefois revêtue de reliefs et de colonnes dont les restes sont main-
tenant dispersés à l’entour. Deux tentatives ont été faites pour pénétrer dans
la coque de cette dure noix, mais en vain; une espèce de tranchée a été
poussée, au prix de peines indicibles, jusque sous les fondations, sans que
MONUMENT D5 ADAM-KLISSI, EN ROUMANIE.
(Restitution de M. Niemann.)
Ton rencontrât de chambre intérieure. La ruine, vue du dehors, ne montre
plus que le mélange connu de pierres brutes avec au moins autant de chaux
devenue aussi dure que la pierre ; mais au milieu de cette masse est une sorte
de noyau, en pierres taillées de grande dimension. L’ensemble est probable-
ment le tombeau d’un général romain. »
Moltke se trompait sur la destination de l’édifice, qui rappelle en effet, au
premier abord, le tombeau d’Hadrien à Rome, devenu le Château Saint-
ICÖ
heure et demie de Rassova, nous trouvâmes une ruine extraordinaire, que les
Turcs appellent Adam-Klissi. C’est une masse solide de pierres, voûtée en
coupole, autrefois revêtue de reliefs et de colonnes dont les restes sont main-
tenant dispersés à l’entour. Deux tentatives ont été faites pour pénétrer dans
la coque de cette dure noix, mais en vain; une espèce de tranchée a été
poussée, au prix de peines indicibles, jusque sous les fondations, sans que
MONUMENT D5 ADAM-KLISSI, EN ROUMANIE.
(Restitution de M. Niemann.)
Ton rencontrât de chambre intérieure. La ruine, vue du dehors, ne montre
plus que le mélange connu de pierres brutes avec au moins autant de chaux
devenue aussi dure que la pierre ; mais au milieu de cette masse est une sorte
de noyau, en pierres taillées de grande dimension. L’ensemble est probable-
ment le tombeau d’un général romain. »
Moltke se trompait sur la destination de l’édifice, qui rappelle en effet, au
premier abord, le tombeau d’Hadrien à Rome, devenu le Château Saint-