LA DÉCORATION DE VERSAILLES AU XVIII« SIÈCLE. 231
cheminée, les dessus de portes, voilà les parties anciennes de cette
pièce; le reste a été arrangé sous Louis-Philippe, pour installer le
portrait de Louis XV en tapisserie et deux peintures de van der
Meulen. Des motifs déplâtré (et de quel style!) ont servi aux raccords,
et d’anciens panneaux sculptés de la pièce ont été rétrécis par le
milieu et rapprochés pour fournir les panneaux plus étroits dont
Nepveu avait besoin. J’ai examiné de près toutes ces boiseries, avec
É C ΟIN Ç O K DU PLAFOND DE LA CHAMBRE DE LA REINE.
Sculpture d’Antoine Rousseau.
l’aide très compétente de M. Marcel Lambert, architecte du château,
et nous sommes arrivés à une certitude matérielle ne laissant place à
aucun doute. Le rétrécissement de quatre panneaux dans les aména-
gements du musée a donné de fausses coquilles, où l’imagination de
quelque cicerone a vu ce que le hasard seul a pu y mettre. Cet état
de choses va disparaître, sans mériter aucun regret; si on ne peut
restaurer la pièce telle qu’elle était sous Louis XV, aucun scrupule
du moins n’oblige à conserver des arrangements de plâtre et des
panneaux fictifs posés sous Louis-Philippe.
cheminée, les dessus de portes, voilà les parties anciennes de cette
pièce; le reste a été arrangé sous Louis-Philippe, pour installer le
portrait de Louis XV en tapisserie et deux peintures de van der
Meulen. Des motifs déplâtré (et de quel style!) ont servi aux raccords,
et d’anciens panneaux sculptés de la pièce ont été rétrécis par le
milieu et rapprochés pour fournir les panneaux plus étroits dont
Nepveu avait besoin. J’ai examiné de près toutes ces boiseries, avec
É C ΟIN Ç O K DU PLAFOND DE LA CHAMBRE DE LA REINE.
Sculpture d’Antoine Rousseau.
l’aide très compétente de M. Marcel Lambert, architecte du château,
et nous sommes arrivés à une certitude matérielle ne laissant place à
aucun doute. Le rétrécissement de quatre panneaux dans les aména-
gements du musée a donné de fausses coquilles, où l’imagination de
quelque cicerone a vu ce que le hasard seul a pu y mettre. Cet état
de choses va disparaître, sans mériter aucun regret; si on ne peut
restaurer la pièce telle qu’elle était sous Louis XV, aucun scrupule
du moins n’oblige à conserver des arrangements de plâtre et des
panneaux fictifs posés sous Louis-Philippe.