A TRAVERS LA SQUARE
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et un ange, passe aujourd’hui pour une copie moderne de celui de
la National Gallery. Mais le
Mariage de la Vierge, attri-
bué à Herri Met de Blés
(n° 17), nous charme, malgré
la dureté du coloris, par de
jolis motifs Renaissance; on
y voit, peint en grisailJe, un
combat à l’antique : des
cavaliers luttant contre des
fantassins.
Par contre, j’hésite à
inscrire au compte du maî-
tre de la Mort de la Vierge
le triptyque composé de la
Nativité, de VAdoration des
Mages et de la Fuite en
Égypte. Outre que le coloris
est trop foncé pour lui, les
types sont grossiers, tout à
fait sans âme.
Ecce iterum. En vain
on espérerait circuler en
Souabe sans se trouver nez à
nez avec Barthélemy Zeit-
blom ; pour ma part, je suis
le premier à me féliciter de
ces rencontres. Au musée de
Sigmaringen, le brave maître
souabe nous souhaite la bien-
venue par un important re-
table retraçant les scènes de
la Vierge (n03 132-139). C’est
de la bonne et loyale pein-
ture, mi-flamande, mi-alle-
mande , un peu archaïque
encore, où l’or, prodigué pour
. x.’ ANNONCIATION (YOLET PE RETABLE)
les nimbes, alterne avec des
Atelier de B. Zeitblom (Eglise de Blaubenren),
carnations d'un rouge un peu
trop intense. Ce qui fait le charme de ces compositions, ce sont,
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et un ange, passe aujourd’hui pour une copie moderne de celui de
la National Gallery. Mais le
Mariage de la Vierge, attri-
bué à Herri Met de Blés
(n° 17), nous charme, malgré
la dureté du coloris, par de
jolis motifs Renaissance; on
y voit, peint en grisailJe, un
combat à l’antique : des
cavaliers luttant contre des
fantassins.
Par contre, j’hésite à
inscrire au compte du maî-
tre de la Mort de la Vierge
le triptyque composé de la
Nativité, de VAdoration des
Mages et de la Fuite en
Égypte. Outre que le coloris
est trop foncé pour lui, les
types sont grossiers, tout à
fait sans âme.
Ecce iterum. En vain
on espérerait circuler en
Souabe sans se trouver nez à
nez avec Barthélemy Zeit-
blom ; pour ma part, je suis
le premier à me féliciter de
ces rencontres. Au musée de
Sigmaringen, le brave maître
souabe nous souhaite la bien-
venue par un important re-
table retraçant les scènes de
la Vierge (n03 132-139). C’est
de la bonne et loyale pein-
ture, mi-flamande, mi-alle-
mande , un peu archaïque
encore, où l’or, prodigué pour
. x.’ ANNONCIATION (YOLET PE RETABLE)
les nimbes, alterne avec des
Atelier de B. Zeitblom (Eglise de Blaubenren),
carnations d'un rouge un peu
trop intense. Ce qui fait le charme de ces compositions, ce sont,