NOTES SUR RERNARDINO LUINI
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détachent, comme deux gloires, le Lionel d’Esle de Pisanello et le
Julien de Médicis de Botticelli.
Les tableaux de Luini ne sont pas non plus, malgré leur valeur,
la plus grande beauté du Duomo, à Côme. Dans cette cathédrale où
SAINT ROCH, PAR RERNARDINO LU T NI
(Tendentil sous la grande fresque de l'église Sainle-Maric-des-Anges, Lugano.)
les arts de l’architecte et du sculpteur ont épuisé la riche fantaisie
des Rodari, des savoureux artistes venus de Maroggia ou de Cam-
pioue, Bernardino se servit des procédés à la détrempe, a tempera,
et à l’huile : la composition magnifique, d’une grande maturité, ne
rachète pas la tristesse de la couleur ; les cierges fument et l’humi-
dité d’une église où le lac, tout voisin, pénètre, s’est combinée pour
ruiner la beauté des tons, avec le zèle d’un certain Brisson, qui
XXIII. — 3* PÉRIODE.
30
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détachent, comme deux gloires, le Lionel d’Esle de Pisanello et le
Julien de Médicis de Botticelli.
Les tableaux de Luini ne sont pas non plus, malgré leur valeur,
la plus grande beauté du Duomo, à Côme. Dans cette cathédrale où
SAINT ROCH, PAR RERNARDINO LU T NI
(Tendentil sous la grande fresque de l'église Sainle-Maric-des-Anges, Lugano.)
les arts de l’architecte et du sculpteur ont épuisé la riche fantaisie
des Rodari, des savoureux artistes venus de Maroggia ou de Cam-
pioue, Bernardino se servit des procédés à la détrempe, a tempera,
et à l’huile : la composition magnifique, d’une grande maturité, ne
rachète pas la tristesse de la couleur ; les cierges fument et l’humi-
dité d’une église où le lac, tout voisin, pénètre, s’est combinée pour
ruiner la beauté des tons, avec le zèle d’un certain Brisson, qui
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