CORRESPONDANCE DE RELGIQUE
247
Dans l'une comme dans l’autre composition, la Vierge, les cheveux flottants,
drapée de ce manteau blanc reflété de bleu, si caractéristique du peintre, est
agenouillée près de l'Enfant Jésus nu, couché à terre dans une gloire de rayons,
contorsionné à tel point que M. de Busscher allait jusqu’à nous le montrer se
LA NATIVITÉ, PAR LE « MAITRE DE F L É M ALLE »
(Musée de Dijon.)
tournant vers le donateur, prosterné, selon lui, à l’avant-plan, tandis qu’à droite
et à gauche s’agenouillent des anges. Enfin, nous constatons, dans la peinture
de Dijon comme dans celle de Gand, la présence de la vieille Zelerni, la femme
au turban, et l’introduction dans la peinture murale du Père éternel, occupant,
dans l'œuvre de Dijon, une place moins apparente que dans la fresque. Il y a
mieux là que des coïncidences fortuites, et ce n’est pas, me semble-t-il, pécher
par excès d’audace que de les faire ressortir, ainsi que cet autre détail curieux :
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Dans l'une comme dans l’autre composition, la Vierge, les cheveux flottants,
drapée de ce manteau blanc reflété de bleu, si caractéristique du peintre, est
agenouillée près de l'Enfant Jésus nu, couché à terre dans une gloire de rayons,
contorsionné à tel point que M. de Busscher allait jusqu’à nous le montrer se
LA NATIVITÉ, PAR LE « MAITRE DE F L É M ALLE »
(Musée de Dijon.)
tournant vers le donateur, prosterné, selon lui, à l’avant-plan, tandis qu’à droite
et à gauche s’agenouillent des anges. Enfin, nous constatons, dans la peinture
de Dijon comme dans celle de Gand, la présence de la vieille Zelerni, la femme
au turban, et l’introduction dans la peinture murale du Père éternel, occupant,
dans l'œuvre de Dijon, une place moins apparente que dans la fresque. Il y a
mieux là que des coïncidences fortuites, et ce n’est pas, me semble-t-il, pécher
par excès d’audace que de les faire ressortir, ainsi que cet autre détail curieux :