ÀPPROUVÉES PÀR l’ÀCÀDEMÏË; 51
cîpale maxime est de faire ensorte que ia vîtesfe de la
roue soit toujours le tiers de celle du courant, art. 588,
maxime qui avoit déja été démontrée par M. Parent,
Mémoires de rAcadémie, 1704 , & encore beaucoup plus
clairement par M. Pitot, dans les Mémoires de i’Acadé-
mie de 172$. A l’égard de ia division des aubes, on
les esîime plus parfaites à six , telles qu’elles sont dans la
roue AB fîg. 2 , qu’à huit, comme celle de la machine
de ia Samaritaine.
ïi sera pareiiiement néceilaire de se servir de sinstru-
ment imaginé par M. Pitot, pour mesurer la vîteste du
courant: on la trouve décrite dans le premier volume,
pag. 254 & suiv. art. 613,614 ôe 615. Cette méthode
doit être préferée à celle deM. Mariotte, ôt si i’on vou-
loit appliquer à la machine de M. de Parcieux les nou-
velles pompes qu’on a exécutées pour reâifier la machine
du Pont Notre-Dame, on aura recours à l’art. 1132, pag.
220 du deuxieme vol. On se conformera de même aux
articles du premier volume,.qui donne les principes gd-
néraux pour calculer les leviers ôt les frottemens ; enfin
il ne faut rien ne'gliger, & ne rien donner au hasard dans
la construdlion aes machines.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Mercredi 23 Mars 173 5, MesTieurs Pitot & Ca-
mus ont parlé ainsi sur une machine de M. Renou
à élever les eaux.
Nous avons examiné, par ordre de l’Academie, une
machine propre à élever les eaux, présentée par M. Renou.
L’Auteur propose cette machine pour la construire dans
un bateau : le premier mobile consiste dans deux roues
qui sont aux extrêmités d’un même arbre ; vers îe milieu
de cet arbre, il y a un rouet dont les dents sont sembla-
bles à celles des roues de rencontre si connues dans l’hor-
Rec. des Machines* TomeYII, E
cîpale maxime est de faire ensorte que ia vîtesfe de la
roue soit toujours le tiers de celle du courant, art. 588,
maxime qui avoit déja été démontrée par M. Parent,
Mémoires de rAcadémie, 1704 , & encore beaucoup plus
clairement par M. Pitot, dans les Mémoires de i’Acadé-
mie de 172$. A l’égard de ia division des aubes, on
les esîime plus parfaites à six , telles qu’elles sont dans la
roue AB fîg. 2 , qu’à huit, comme celle de la machine
de ia Samaritaine.
ïi sera pareiiiement néceilaire de se servir de sinstru-
ment imaginé par M. Pitot, pour mesurer la vîteste du
courant: on la trouve décrite dans le premier volume,
pag. 254 & suiv. art. 613,614 ôe 615. Cette méthode
doit être préferée à celle deM. Mariotte, ôt si i’on vou-
loit appliquer à la machine de M. de Parcieux les nou-
velles pompes qu’on a exécutées pour reâifier la machine
du Pont Notre-Dame, on aura recours à l’art. 1132, pag.
220 du deuxieme vol. On se conformera de même aux
articles du premier volume,.qui donne les principes gd-
néraux pour calculer les leviers ôt les frottemens ; enfin
il ne faut rien ne'gliger, & ne rien donner au hasard dans
la construdlion aes machines.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Mercredi 23 Mars 173 5, MesTieurs Pitot & Ca-
mus ont parlé ainsi sur une machine de M. Renou
à élever les eaux.
Nous avons examiné, par ordre de l’Academie, une
machine propre à élever les eaux, présentée par M. Renou.
L’Auteur propose cette machine pour la construire dans
un bateau : le premier mobile consiste dans deux roues
qui sont aux extrêmités d’un même arbre ; vers îe milieu
de cet arbre, il y a un rouet dont les dents sont sembla-
bles à celles des roues de rencontre si connues dans l’hor-
Rec. des Machines* TomeYII, E