DOI issue:
Recueil des Machines Année 1735
DOI article:N. 432
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0061
APPROUVÊES PÀR T ACADÉMIE. 3 p
tourne l’arbre} sont garnis chacun d’une viroie de fer
ou de léton, de huit iignes de longueur, pour empê-
cher qu'ii ne s’use trop vîte.
D E esl l archet qui est d’un morceau de bois tout
droit & solide, de la grosseur d’un gros jonc, 011 canne
ordinaire, & de trois pieds deiongueur. II n'esl pas
néceiTaire qu’il piie comrne les archets dont on se sert com-
munément, au contraire il doit être solide , & toute sorte
de bois esi propre à cela ; on perce un trou au point
E, & deux vers le point D , pour attacher les deux
cordes qui sont sur ia pouüe, eües sont disposées à
contre-sens l’une de l’autre, ensorte que quand une se
met autour de la poulie, i’autre s’en ôte ; & quand
celle-ci revient, l’autre s’en va.
On fait deux trous au point D , pour entrelacer îa
'corde ôc la rendre par ià plus faciie à régir & arrêter
quand elle est tendue ; cette façon d’archet rend l’opé»
ration pius sure Ôt plus commode que ne feroit un
archet ordinaire , dont la corde pourroit gliiser, au lieu
que dans celie~ci eiies sont fixes & durent même
long-temps, parce qu’eües ne frottent point l’une contre
Fautre: cet archet se met au dessous de la grande pou-
lie, comme on peut le voir par la figure.
Sur le devant est une piece quarrée, longue , garnie
de deux charnieres & de deux crochets avec le trou
au point C , qui sert à recevoir la carotte de tabac
GC; on les appelle des iunettes, & les différentes pieces
de bois dont on le garnit on les nomme lunettes pos-
tiches : ies trous de ces pieces sont de diiférente gran-
deur pour toutes les groiseurs de tabac, elles se pla-
cent à coulisfe ; on donne pour chaque rape six de ces
lunettes poftiches représentées en TT.
Cette piece quarrée iongue qui paroît sur 1e devant,
doit avoir sept pouces de hauteur, Rx pouces neus
lignes de largeur, ôc quatorze Ügnes d’épaisseur ? à
tourne l’arbre} sont garnis chacun d’une viroie de fer
ou de léton, de huit iignes de longueur, pour empê-
cher qu'ii ne s’use trop vîte.
D E esl l archet qui est d’un morceau de bois tout
droit & solide, de la grosseur d’un gros jonc, 011 canne
ordinaire, & de trois pieds deiongueur. II n'esl pas
néceiTaire qu’il piie comrne les archets dont on se sert com-
munément, au contraire il doit être solide , & toute sorte
de bois esi propre à cela ; on perce un trou au point
E, & deux vers le point D , pour attacher les deux
cordes qui sont sur ia pouüe, eües sont disposées à
contre-sens l’une de l’autre, ensorte que quand une se
met autour de la poulie, i’autre s’en ôte ; & quand
celle-ci revient, l’autre s’en va.
On fait deux trous au point D , pour entrelacer îa
'corde ôc la rendre par ià plus faciie à régir & arrêter
quand elle est tendue ; cette façon d’archet rend l’opé»
ration pius sure Ôt plus commode que ne feroit un
archet ordinaire , dont la corde pourroit gliiser, au lieu
que dans celie~ci eiies sont fixes & durent même
long-temps, parce qu’eües ne frottent point l’une contre
Fautre: cet archet se met au dessous de la grande pou-
lie, comme on peut le voir par la figure.
Sur le devant est une piece quarrée, longue , garnie
de deux charnieres & de deux crochets avec le trou
au point C , qui sert à recevoir la carotte de tabac
GC; on les appelle des iunettes, & les différentes pieces
de bois dont on le garnit on les nomme lunettes pos-
tiches : ies trous de ces pieces sont de diiférente gran-
deur pour toutes les groiseurs de tabac, elles se pla-
cent à coulisfe ; on donne pour chaque rape six de ces
lunettes poftiches représentées en TT.
Cette piece quarrée iongue qui paroît sur 1e devant,
doit avoir sept pouces de hauteur, Rx pouces neus
lignes de largeur, ôc quatorze Ügnes d’épaisseur ? à