Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1735
DOI article:
N. 432
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0064
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
42 Recueil des Machines
———cher du centre suivant les diiférens diametres des cârofr-
173 5- tes.

N°. i?2. La table doit être d’une épaisseur ordinaire ; Ôc quand

-- elle est obiongue.on doit attacher la rape de façon que

le côté MRV soit toujours sur sun des longs côtés ,
ôc le deriiere VS sur un des petits ; parce que cçtte situa-
tion donne plus de force à la table, ôc plus d’étendue
à l’archet.

La premiere maniere de raper, Ôc qui est la pius sitn-
ple , consiste à mettre la carotte, que i’on tient avec la
main gauche , dans ie trou C, ôc à pousser l’archet avec
la main droite.

La seconde maniere se pratique quand on a du tabac
mal ficellé, ou quand on veut faire le tabac très-fin,
êc éviter tout dechet ; il faut deficeller ie tabac, ÔC
le ficeller avec une corde semblabie , tour contretour,
sans nœud, ensorte que cette corde fafîe le pas de vis ;
pour cela on arrête un des bouts de la corde au tabac,
avec une épingle : l’autre bout de la corde, que s on
laisse de huit à dix pouces de longueur, passe sur la pou-
lie Iaprès avoir introduitle bout dutabac dans la lunette,
on attache ce bout de corde au poid N qui est de sept
à huit livres, ôt qui serre continuellement le tabac à
mesure qusil se rape;& quandia corde touche au point
d’être rapée, on tourne insensiblement la carotte, qui
par-là se decouvre ôc met la corde à couvert des dents
de la roue. Comme ce poid descend fort vîte, Ôt qu’iî
seroit ennuyant de lc relever, détacher ôc réattacher ^
toutes les fois qu’il touche à terre, l’Auteur a imaginé
une espece de cric appliqué au point O, qui porte le poid
N, ôc qui ne laissant couler ia corde que d’un certain
sens , retient ce même poid, sur quelque point de la
corde que l’on l’éleve ; ainsi dès que le poids touche à
terre, il n’y a qu’à le relever en saisifîant le bout de
la cqrde, ôc l’ayant élevé aussi haut qu’il peut l’être,
 
Annotationen