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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1737
DOI article:
N. 437
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0109
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V.

À PPROUVÉES P AR l’AcADÉMî E.
nîveaux ordinaires. M. l’Abbé de Soumille ayant été con-
vaincu de ces difficultés & des défauts d’un niveau au- 1737,
quel il avoit d’abord attribué uneprécision infinie, en a N°.^37.

imaginé & fait exécuter un second, à-peu-près sur le- -

même principe que le premier, mais sans aucun engre-
nage de roues & de pignons. Le plomb ou la lentille du
pendule porte un petit index qui marque sur un petit
arc les degrés d’inclinaison du pendule ou du niveau. Ce
même plomb porte encore une petite cheville qui palse
dans une rainure faite à une aiguille qui va de bas en
haut, desorte que cette rainure étant fort près du cen-
tre du mouvement de i’aiguiiie, des petits arcs ou chan-
gemens du pendule ou du niveau, font décrire de très-
grands arcs à l’extrêmité ou bout supérieur de l’aiguille,
ce qui rend les moindres changemens des niveaux très-
sensibles. Si, par exemple, le pendule ou le niveau avoit
deux pieds de hauteur , & que la petite chevil'le pren-
ne l’aiguiüe à ia vingtiéme partie de sa longueur ou hau-
teur, les changemens de niveaux ou du plomb seroient auiïi
sensibles que si le pendule avoit quarante pieds de hau-
teur, supposë qu’il n’y eût aucunes inégalités ni frot-
temens de la cheviüe contre les bords de la rainure. Ce
second niveau vaut beaucoup mieux que le premier , &
nous croyons qu’on peut s’en servir utilement pour des
opérations sur le terrein, sur-tout pour connoître les
minutes d’inclinaison des niveaux de pente»

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