DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1740
DOI Artikel:N. 439
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9-
26 R E € U E I L D E S M A C H I N E S
destin.és à la jfaire mouvoir } comme on ie voit dans la
premiere dgure.
Les côtés des étriers qu'i embraiïent extérieurement
chaque corps de pompe? se meuvent dans des coulisses
pratiquées ie long des montansT, S, du bâti, couvert d’un
chapeau assez solide pour soutenir la pesanteur du levier,
& ies efforts que l’on emploie ; ces couiisses entretien-
nent la diredtion des étriers.
La figure 3 est un proiïl sur la iargeur de ia machine $
& ia figure 4 est ie plan.
On peut étabiir cette machine sur un rat-d’eau siot-
tant sur i’eau que fon veut élever ; on peut ia faire de
meme sur un réservoir , dans lequel on puisse toiijours
entretenir l’eau à la même hauteur , ou dans une bache
dans iaqueiïe on conduiroit i’eau. Les effets qu’eiies pro-
duisenc sont détaillés dans ie rapport aes Commissaires
nommés par l’Académie , & que l’on trouve à ia suite
de cette description; cependant si son vouloit calculer
les effets d’une machine semblable, construite sur d’au-
tres dimensions, voici les ioix qu’ii faudra suivre.
Le piateau GH supposéde neuf pouces, c’est-à-dire, de
îa meme largeur que la caisse, & de trente pouces de
longueur, soutiendroit, suivant les principes , unsolide
d’eau qui auroit ce plateau pour base, qui font 270 pou-
ces qtiarrés , sur seize pieds ou ip2 pouces de hau-
teur, qui font 31840 pouces cubes, ou trente pieds
eubes , & le pied cube d’eau douce pese 70 livres, qui
font 2100 llvrco p^sànr qu’un puissance auroit à iou-
tenir, ss eiie étoit appliquée direôtement dessous la plan*»
che ; mais étant assembiée à charniere au point G, ôc
îa puissance en H , le plateau devient un levier de la
ssconde espece qui réduit ce poids à la moitié de cette
quantité, qui font 1030 livres. La puissance appiiquée
en P en tirant de bas en haut & le centre de mouve-
aient au point O, le levier VOP est de la premiere espece
26 R E € U E I L D E S M A C H I N E S
destin.és à la jfaire mouvoir } comme on ie voit dans la
premiere dgure.
Les côtés des étriers qu'i embraiïent extérieurement
chaque corps de pompe? se meuvent dans des coulisses
pratiquées ie long des montansT, S, du bâti, couvert d’un
chapeau assez solide pour soutenir la pesanteur du levier,
& ies efforts que l’on emploie ; ces couiisses entretien-
nent la diredtion des étriers.
La figure 3 est un proiïl sur la iargeur de ia machine $
& ia figure 4 est ie plan.
On peut étabiir cette machine sur un rat-d’eau siot-
tant sur i’eau que fon veut élever ; on peut ia faire de
meme sur un réservoir , dans lequel on puisse toiijours
entretenir l’eau à la même hauteur , ou dans une bache
dans iaqueiïe on conduiroit i’eau. Les effets qu’eiies pro-
duisenc sont détaillés dans ie rapport aes Commissaires
nommés par l’Académie , & que l’on trouve à ia suite
de cette description; cependant si son vouloit calculer
les effets d’une machine semblable, construite sur d’au-
tres dimensions, voici les ioix qu’ii faudra suivre.
Le piateau GH supposéde neuf pouces, c’est-à-dire, de
îa meme largeur que la caisse, & de trente pouces de
longueur, soutiendroit, suivant les principes , unsolide
d’eau qui auroit ce plateau pour base, qui font 270 pou-
ces qtiarrés , sur seize pieds ou ip2 pouces de hau-
teur, qui font 31840 pouces cubes, ou trente pieds
eubes , & le pied cube d’eau douce pese 70 livres, qui
font 2100 llvrco p^sànr qu’un puissance auroit à iou-
tenir, ss eiie étoit appliquée direôtement dessous la plan*»
che ; mais étant assembiée à charniere au point G, ôc
îa puissance en H , le plateau devient un levier de la
ssconde espece qui réduit ce poids à la moitié de cette
quantité, qui font 1030 livres. La puissance appiiquée
en P en tirant de bas en haut & le centre de mouve-
aient au point O, le levier VOP est de la premiere espece