APPROÜVÉES PAR l’AcADÉMIE. Ijl
réguliere, en i’appliquant simplement à la verge de son
balancier, c’est-à-dire, à une verge dont on auroit ôté le 1742.
balancier j si ce ressort pouvoit acquerir assez de mouve- N°.qqp.
ment pour n’être pas sensible à tous les changemens d’ac- --—
célération de ia roue de rencontre, & au changement de
résistance du frottement des pivots de cette verge.
Examinons présentement le balancier ôc le ressbrt
spiral re'unis ensemble, sans la roue de rencontre, i’effet
que doit produire le mélange de leurs différentes adions
sur les vibrations.
Le balancier ôc îe ressort spiral exercent leur puis-
sance alternativement l’un sur i’autre pour se communi-
quer réciproquement leurmouvement ; le balancier exer-
ce premieremenL la ssenne sur le spiral pour lui commu-
niquer toute l’uniformité de son mouvement, ôc par consé-
quent l’irréguiarité des temps de ses vibrations. Le ressort
spiral exerce à son tour sa puisfance sur le balancier, pour
en corriger l’inégalité en accélérant ses vibrations ; mais
la puissance du balancier étant considérable, cette accélé-
ration du resfort spiral n’est pas suffîsante pour rendre les
temps des grandes vibrations égaux aux petites ; elle ne
peut corriger leur irrégularité que comme la puissance de
ce resfort est à celle du balancier.
II s’agit donc de chercher une roue de rencontre qui
puisse donner , par le moyen d’un échappement quel-
conque, le reste d’accélération qui manque aux vibra-
tions pour en rendre les temps égaux.
La roue de rencontre ordinairen’estpoint propreàcette
opération , à cause qu’elle maîtrise si fort le balancier ,
qu’elle communique à ses vibrations toutes les inégalités
des forces qui lui sont transmises par le mouvement de la
montre : car lorsque la force de cette roue accélère da-
vantage les vibrations, au Üeu de les laisser accroitre dans
le rapport de cette accélération, elle s’oppose encore avec
pius de force à leur accroissement, qu’elle ne les accéière:
réguliere, en i’appliquant simplement à la verge de son
balancier, c’est-à-dire, à une verge dont on auroit ôté le 1742.
balancier j si ce ressort pouvoit acquerir assez de mouve- N°.qqp.
ment pour n’être pas sensible à tous les changemens d’ac- --—
célération de ia roue de rencontre, & au changement de
résistance du frottement des pivots de cette verge.
Examinons présentement le balancier ôc le ressbrt
spiral re'unis ensemble, sans la roue de rencontre, i’effet
que doit produire le mélange de leurs différentes adions
sur les vibrations.
Le balancier ôc îe ressort spiral exercent leur puis-
sance alternativement l’un sur i’autre pour se communi-
quer réciproquement leurmouvement ; le balancier exer-
ce premieremenL la ssenne sur le spiral pour lui commu-
niquer toute l’uniformité de son mouvement, ôc par consé-
quent l’irréguiarité des temps de ses vibrations. Le ressort
spiral exerce à son tour sa puisfance sur le balancier, pour
en corriger l’inégalité en accélérant ses vibrations ; mais
la puissance du balancier étant considérable, cette accélé-
ration du resfort spiral n’est pas suffîsante pour rendre les
temps des grandes vibrations égaux aux petites ; elle ne
peut corriger leur irrégularité que comme la puissance de
ce resfort est à celle du balancier.
II s’agit donc de chercher une roue de rencontre qui
puisse donner , par le moyen d’un échappement quel-
conque, le reste d’accélération qui manque aux vibra-
tions pour en rendre les temps égaux.
La roue de rencontre ordinairen’estpoint propreàcette
opération , à cause qu’elle maîtrise si fort le balancier ,
qu’elle communique à ses vibrations toutes les inégalités
des forces qui lui sont transmises par le mouvement de la
montre : car lorsque la force de cette roue accélère da-
vantage les vibrations, au Üeu de les laisser accroitre dans
le rapport de cette accélération, elle s’oppose encore avec
pius de force à leur accroissement, qu’elle ne les accéière: