DOI issue:
Recueil des Machines Année 1742
DOI article:N. 449
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0192
i74 2*
N°.449»
V. le Trai-
té d’Horlo-
Çerie, pu-
blié par le
Sr. Thiou ,
Tom. I, p.
jû6 & suiv.
Planch. 43,
%. ij.
132 Recueil des Machines
cela est cauie que les momres ordinaires avancent êc retar-
dent suivant que la force de leur mouvement augmente
oudiminue.
L’échappement à repos de M. le Roy est exempt de
ce défaut : car la roue de rencontre après avoir accéléré
les vibrations du balancier, ne s’oppose pointà Jeur gran-
deur; eile iaisse accroître librement à la réststance près du
frottement des pivots du baiancier, & deceluide laroue
de rencontre sur le repos de réchappement.Cette roue ne
s’opposant point à la grandeur des vibrations , l’on peut
en rendre les temps égaux; il ne s’agit pour cela que de
réduire la puisfance du balancier en telle sorte que celle
du restsort spiral 6c celie de ia roue de rencontre, puiisent
l’accéiérer au point que les grandes vibradons soient ren-
dues isochrones au* pccites. Ce rapport d’accélération dé-
pend du nombre des vibrations que le balancier fait par
heure.
Cet échappement que M. le Roy a appîiqué à une mon-
tre qu’il a envoyée àLondres, a les mêmes propriétés que
i’ingénieux échappement à repos de M.Graham *, qui a
souvent été mis en usagepar bien des Horlogers, avec cette
disssérence seulement, que l’échappement de M. le Roy
a une diminution de frottement dont celui de M. Graham
n’est pas susceptible, parce que ce qui tient lieu dans cet
échappement de verge de balancier qui est l’échappement de
Graham, estun canon creux, entaiilé à moitié pour donner
le pasfage aux dents du rochet, dont une partie de la circorv-
férence concave ôc convexe frotte alternativement con-
tre la dent de la roue de rochet dans le temps qu’elle repo-
se, & qui par la proportion qu’ii doit avoir avec ies dents
de cette roue est toujours trop gros pour n’avoir pas beau-
coupde frottement : car il faut nécessairement que lagran-
deur du diametre de ce canon ait celle de la moitié d’une
dent de la roue de rochet, plus i’épaissseur de ce canon.
Par cette proportion que ce canon doit avoir avec la
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V. le Trai-
té d’Horlo-
Çerie, pu-
blié par le
Sr. Thiou ,
Tom. I, p.
jû6 & suiv.
Planch. 43,
%. ij.
132 Recueil des Machines
cela est cauie que les momres ordinaires avancent êc retar-
dent suivant que la force de leur mouvement augmente
oudiminue.
L’échappement à repos de M. le Roy est exempt de
ce défaut : car la roue de rencontre après avoir accéléré
les vibrations du balancier, ne s’oppose pointà Jeur gran-
deur; eile iaisse accroître librement à la réststance près du
frottement des pivots du baiancier, & deceluide laroue
de rencontre sur le repos de réchappement.Cette roue ne
s’opposant point à la grandeur des vibrations , l’on peut
en rendre les temps égaux; il ne s’agit pour cela que de
réduire la puisfance du balancier en telle sorte que celle
du restsort spiral 6c celie de ia roue de rencontre, puiisent
l’accéiérer au point que les grandes vibradons soient ren-
dues isochrones au* pccites. Ce rapport d’accélération dé-
pend du nombre des vibrations que le balancier fait par
heure.
Cet échappement que M. le Roy a appîiqué à une mon-
tre qu’il a envoyée àLondres, a les mêmes propriétés que
i’ingénieux échappement à repos de M.Graham *, qui a
souvent été mis en usagepar bien des Horlogers, avec cette
disssérence seulement, que l’échappement de M. le Roy
a une diminution de frottement dont celui de M. Graham
n’est pas susceptible, parce que ce qui tient lieu dans cet
échappement de verge de balancier qui est l’échappement de
Graham, estun canon creux, entaiilé à moitié pour donner
le pasfage aux dents du rochet, dont une partie de la circorv-
férence concave ôc convexe frotte alternativement con-
tre la dent de la roue de rochet dans le temps qu’elle repo-
se, & qui par la proportion qu’ii doit avoir avec ies dents
de cette roue est toujours trop gros pour n’avoir pas beau-
coupde frottement : car il faut nécessairement que lagran-
deur du diametre de ce canon ait celle de la moitié d’une
dent de la roue de rochet, plus i’épaissseur de ce canon.
Par cette proportion que ce canon doit avoir avec la