APPROUVÉES PAR l/AcADÉMïE. 133
dent, on ne peut, quelque changement qu’on fafîe, di- — ■>
minuer ie frottement de cet échappement ; car si on dimi- 1742.
nue le nombre des dents pour diminuer leurs prefîions N0.44p.
sur le repos, le diametre du canon augmente de la même ..
quantité de cette diminution de dent, ôc parlà sonespace
parcouru sous la dent se trouve augmenté en raison inverse
de cette diminution; li au contraire on augmente le nom-
bre des dents pour diminuer l’espace parcouru, la presïion
des dentsétant toujours comme leur quantité, elle se trou-
ve augmentée de la même quantité que l’espace parcouru
est diminué,
L’échappementdeM.leRoy nest pasafîujettiàlamê-
me quantité de frottemens, parce qu’on peut diminuer à
volonté le nombre des dents de la roue de rencontre ( de
ce même échappement ) sans augmenter l’espace parcou^
ru de 1k partie sur laquelle elle repose, ayant la facilité
de faire le repos des dents le plus près du centre de la ver-
ge du balancier qu’il est possible : & comme la justefîe des
montres à repos dépend principalement de la liberté des
vibrations, il est constant, que cettemême liberté est tou-
jours en raison des frottemens plus ou moins grands qui
se trouvent dans les échappemens, & que ceux oii il s’en
trouve moins sont préférables aux autres. M. le Roy
prétend même qu’on ne peut voir de variations dans son
échappement que celles qui sont occasionnées par la tenv
pérature de l’air ; poury remédier, il propose aemployer
une idée dont M. Camus lui a fait part, qui est d elargir
ou de retrecir plus ou moins la platine qui porte le coq.
La premiere montre que M. le Roy a faite sur ce prin-
cipe, lui fut commandée par M. de Villeneuve, Francois,
Graveur du Roi de Portugal, ôc de l’Académie de Lis-
bonne, à l’occasion d’une gageurede 100 monnoiea d’or,
ou 3000 liv. de France, qu’il fit avec des Anglois sur la
eomparaison des montres de Paris à celles qui se font à
Londres, & dont on verra le résultat dans le rapport sui-
vant.
dent, on ne peut, quelque changement qu’on fafîe, di- — ■>
minuer ie frottement de cet échappement ; car si on dimi- 1742.
nue le nombre des dents pour diminuer leurs prefîions N0.44p.
sur le repos, le diametre du canon augmente de la même ..
quantité de cette diminution de dent, ôc parlà sonespace
parcouru sous la dent se trouve augmenté en raison inverse
de cette diminution; li au contraire on augmente le nom-
bre des dents pour diminuer l’espace parcouru, la presïion
des dentsétant toujours comme leur quantité, elle se trou-
ve augmentée de la même quantité que l’espace parcouru
est diminué,
L’échappementdeM.leRoy nest pasafîujettiàlamê-
me quantité de frottemens, parce qu’on peut diminuer à
volonté le nombre des dents de la roue de rencontre ( de
ce même échappement ) sans augmenter l’espace parcou^
ru de 1k partie sur laquelle elle repose, ayant la facilité
de faire le repos des dents le plus près du centre de la ver-
ge du balancier qu’il est possible : & comme la justefîe des
montres à repos dépend principalement de la liberté des
vibrations, il est constant, que cettemême liberté est tou-
jours en raison des frottemens plus ou moins grands qui
se trouvent dans les échappemens, & que ceux oii il s’en
trouve moins sont préférables aux autres. M. le Roy
prétend même qu’on ne peut voir de variations dans son
échappement que celles qui sont occasionnées par la tenv
pérature de l’air ; poury remédier, il propose aemployer
une idée dont M. Camus lui a fait part, qui est d elargir
ou de retrecir plus ou moins la platine qui porte le coq.
La premiere montre que M. le Roy a faite sur ce prin-
cipe, lui fut commandée par M. de Villeneuve, Francois,
Graveur du Roi de Portugal, ôc de l’Académie de Lis-
bonne, à l’occasion d’une gageurede 100 monnoiea d’or,
ou 3000 liv. de France, qu’il fit avec des Anglois sur la
eomparaison des montres de Paris à celles qui se font à
Londres, & dont on verra le résultat dans le rapport sui-
vant.