136 Recueil des Machines
m .— çoise5 & quisoutint si bien la comparaison qu’on en fitavec
1742. une montre du célebre M. Graham, qu il fut impoiïibie
N°.44p. de décider laquelle étoit la meilieure. Ce mémoire nous
-- a paru rempli de remarques curieuses & utiles , & ia
maniere qu il emploie pour perredionner séchappement
à repos & ies répétitions, d’autant meilleure , qu’elle
paroît confirmée par sexpérience.
Les mêmes Commijsaires ont lu le Rapport suivant
sur la meme madere,
NOus avons examiné, par ordre de l’Acaddmie, un mé-
moire présenté par M. Gourdain, contenant la deP
cription de queiques changemens qu’ii a faits à l’échap-
pement des montres, pour patvenir à une plus grande
réguiarité.
Pour mieux entendre en quoi consifient les changemens
qu’il propose de faire à cette partie des montres, il sera
bon de se souvenir que la derniere roue des montres ,
appellée roue de rencontre, est d’une stru£lure fort dif-
férente de celle des autres roues ; ses dents, au iieu d’être
perpendiculaires à son plan, sont toutes penchées d’un
même côté, & eiles engrenent par en-haut & par en-bas
dans des palettes attachées à l’arbre du balancier, qu’el-
les pousfent aiternativement en sens contraire : par ce
moyen le balancier n’est jamais un seui instant sans esTuyeE
l’aâion du mouvement, parce que dès que la dent de la
rou.e de rencontre échappe la palette, la dent opposée
agij: sur l’autre palette.
Si la force motrice étoit toujours dgale, cette construc-
]tion ne laisterpit rien à desirer sur cet article;mais com-
me il est impostible que l’aèlion du ressort ne soit ou queb
quefpis inégale en eîle-même, ou transmise inégalement
.au balancier ; il résulte de la maniere dont elle y est ap-
pliquèe, que quand ia force motrice est augmentée, Je
balancier
m .— çoise5 & quisoutint si bien la comparaison qu’on en fitavec
1742. une montre du célebre M. Graham, qu il fut impoiïibie
N°.44p. de décider laquelle étoit la meilieure. Ce mémoire nous
-- a paru rempli de remarques curieuses & utiles , & ia
maniere qu il emploie pour perredionner séchappement
à repos & ies répétitions, d’autant meilleure , qu’elle
paroît confirmée par sexpérience.
Les mêmes Commijsaires ont lu le Rapport suivant
sur la meme madere,
NOus avons examiné, par ordre de l’Acaddmie, un mé-
moire présenté par M. Gourdain, contenant la deP
cription de queiques changemens qu’ii a faits à l’échap-
pement des montres, pour patvenir à une plus grande
réguiarité.
Pour mieux entendre en quoi consifient les changemens
qu’il propose de faire à cette partie des montres, il sera
bon de se souvenir que la derniere roue des montres ,
appellée roue de rencontre, est d’une stru£lure fort dif-
férente de celle des autres roues ; ses dents, au iieu d’être
perpendiculaires à son plan, sont toutes penchées d’un
même côté, & eiles engrenent par en-haut & par en-bas
dans des palettes attachées à l’arbre du balancier, qu’el-
les pousfent aiternativement en sens contraire : par ce
moyen le balancier n’est jamais un seui instant sans esTuyeE
l’aâion du mouvement, parce que dès que la dent de la
rou.e de rencontre échappe la palette, la dent opposée
agij: sur l’autre palette.
Si la force motrice étoit toujours dgale, cette construc-
]tion ne laisterpit rien à desirer sur cet article;mais com-
me il est impostible que l’aèlion du ressort ne soit ou queb
quefpis inégale en eîle-même, ou transmise inégalement
.au balancier ; il résulte de la maniere dont elle y est ap-
pliquèe, que quand ia force motrice est augmentée, Je
balancier