l6o R E C U E I L D E S ' M A C H I N E S
ou dans une fburchette, comme il est repreTenté en
1742. Y dans le prosil.
N° 4^4. L'on sçait que dans les échappemens ordinairesle jeude
--- la fourchette est contraire à la justesse du mouvement :
pour éviter cet inconvénient, ie sseur Galionde sus-
pend la verge du pendule HG à une fourchette NM,
le penduie est mobile au pointG, ôc peut se nxer dans
Tarc I, par le moyen d’une vis. La fourchette est de mê-
me tenue par deux vis P, R à la traverse S, fixée à i’axe ;
mais ia fourchette peut se mouvoir sur ies pointes des vis
P, R qui la tiennent à cette traverse.
Cet échappement a de plus une propriété, qui est, que
l’aiguille des secondes piacée au centre du cadran, ôc
que j’ai vu de six pouces de longueur, n’a pas de recul
sensible; Fon peut donc dire que dans cette construdtion ,
on trouve i’utiie ôc sagréable.
Le sieur Gallonde enseigne une théorie qui rend fa-
cile l’exécution de cet échappement.
R APPORT DES C OMMISS AIRES.
LE Mercredi 30 Mai 1772, M rs Camus 6c deFouchy
lisent le rapport suivant sur la pendule de M. Gal-
londe , dont il a été parlé dans la derniere assemblée.
Nous avons examiné , par ordre de PAcadémie une
Pendule à secondes, propofée 6>c exécutée par le sieur
Galionde. L’Académie a déja vu de lui plusieurs ouvra-
ges dont elle a loué i’invention 6c sexécution, entre au-
tres une Pendule dont ii a diminué , autant qu’il a pu ,
les frottemens, en faisant porter tous les pivots sur des
rouleaux , 6c en supprimant de îa quadrature toutes les
roues de renvoi, qui faisoient acheter, par trop d’engre-
nages 6c de frottemens de canons les uns aans ies au-
tres, la petite commodité de pouvoir mettre la Pendule
à l’heure, en tournant simplement l’aiguilie des minu-
tes,
ou dans une fburchette, comme il est repreTenté en
1742. Y dans le prosil.
N° 4^4. L'on sçait que dans les échappemens ordinairesle jeude
--- la fourchette est contraire à la justesse du mouvement :
pour éviter cet inconvénient, ie sseur Galionde sus-
pend la verge du pendule HG à une fourchette NM,
le penduie est mobile au pointG, ôc peut se nxer dans
Tarc I, par le moyen d’une vis. La fourchette est de mê-
me tenue par deux vis P, R à la traverse S, fixée à i’axe ;
mais ia fourchette peut se mouvoir sur ies pointes des vis
P, R qui la tiennent à cette traverse.
Cet échappement a de plus une propriété, qui est, que
l’aiguille des secondes piacée au centre du cadran, ôc
que j’ai vu de six pouces de longueur, n’a pas de recul
sensible; Fon peut donc dire que dans cette construdtion ,
on trouve i’utiie ôc sagréable.
Le sieur Gallonde enseigne une théorie qui rend fa-
cile l’exécution de cet échappement.
R APPORT DES C OMMISS AIRES.
LE Mercredi 30 Mai 1772, M rs Camus 6c deFouchy
lisent le rapport suivant sur la pendule de M. Gal-
londe , dont il a été parlé dans la derniere assemblée.
Nous avons examiné , par ordre de PAcadémie une
Pendule à secondes, propofée 6>c exécutée par le sieur
Galionde. L’Académie a déja vu de lui plusieurs ouvra-
ges dont elle a loué i’invention 6c sexécution, entre au-
tres une Pendule dont ii a diminué , autant qu’il a pu ,
les frottemens, en faisant porter tous les pivots sur des
rouleaux , 6c en supprimant de îa quadrature toutes les
roues de renvoi, qui faisoient acheter, par trop d’engre-
nages 6c de frottemens de canons les uns aans ies au-
tres, la petite commodité de pouvoir mettre la Pendule
à l’heure, en tournant simplement l’aiguilie des minu-
tes,