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170 Recüeil des Machines
vent être différentes, suivant les différentes especes de spî-
rales ovales qu'on veut décrire.
M. de Tilieres a proposé un second compas, pour tra-
cer la seule spirale d’Archymede. Comme lecompas avec
lequel on trace une ligne spirale dont tous ies tours sont
égalementdistans les uns des autres, peut être utiie aux
Horiogers pour tracer leurs limaçons, celui-ci ne servi-
ra qssà cette opération, ce qui leur sera d’autant plus
commode, qssils pourront l’exécuter eux-mêmes.
Ce compas (fig. 3.) a une jambe immobile A de mê-
me que le précédent, ia charniere est austi la même :
la jambe mobile B est comme ceüe d’un compas ordi-
naire ; ia jambe immobiie a un pivot C, dans lequel
s’engrene une portion de roue D qui a pour centre la
charniere, & pour rayon la jambe mobile qui est à un
de ses bouts, & à laqueÜe eüe est attachée: à l’autre
bout eile eft jointe à un rayon E , qui va austi se ren-
dre à la charniere. Pour empêcher que cette portionde
circonférence ne s’écarte du pivot, ii y a une autrepor-
tion de circonférence F qui lui efl paraiieie , & qui pas-
se de l’autre coté de la jambe immobile au-destus du pi-
vot.
L’on voit donc que la jambe mobile s’ouvre égale-
ment à tous ies tours de la spiraie, puisque la portion
de circonférence avançant à tous ies tours égaiement,
donne aussi une progrestion uniforme à la jambe mobile
à laquelie elie eft attachee , ôt qui lui est toujours per-
pendiculaire, puisqu’elle est son rayon.
■ On peut aionger ies pointes comme dans le compas
précédent; mais comme eiles ne peuvent être racour-
cies que jusqu’au pignon, ceux qui auront besoin de tra-
cer une spirale plus petite que ne le peut permettre la
longueur des pointes, pourront les mettre à la tête de
l’autre côté de ia charniere, enforte que la pointe de
ïa jambe mobiie se mettra à i’endroit ou étoit la tête 9
170 Recüeil des Machines
vent être différentes, suivant les différentes especes de spî-
rales ovales qu'on veut décrire.
M. de Tilieres a proposé un second compas, pour tra-
cer la seule spirale d’Archymede. Comme lecompas avec
lequel on trace une ligne spirale dont tous ies tours sont
égalementdistans les uns des autres, peut être utiie aux
Horiogers pour tracer leurs limaçons, celui-ci ne servi-
ra qssà cette opération, ce qui leur sera d’autant plus
commode, qssils pourront l’exécuter eux-mêmes.
Ce compas (fig. 3.) a une jambe immobile A de mê-
me que le précédent, ia charniere est austi la même :
la jambe mobile B est comme ceüe d’un compas ordi-
naire ; ia jambe immobiie a un pivot C, dans lequel
s’engrene une portion de roue D qui a pour centre la
charniere, & pour rayon la jambe mobile qui est à un
de ses bouts, & à laqueÜe eüe est attachée: à l’autre
bout eile eft jointe à un rayon E , qui va austi se ren-
dre à la charniere. Pour empêcher que cette portionde
circonférence ne s’écarte du pivot, ii y a une autrepor-
tion de circonférence F qui lui efl paraiieie , & qui pas-
se de l’autre coté de la jambe immobile au-destus du pi-
vot.
L’on voit donc que la jambe mobile s’ouvre égale-
ment à tous ies tours de la spiraie, puisque la portion
de circonférence avançant à tous ies tours égaiement,
donne aussi une progrestion uniforme à la jambe mobile
à laquelie elie eft attachee , ôt qui lui est toujours per-
pendiculaire, puisqu’elle est son rayon.
■ On peut aionger ies pointes comme dans le compas
précédent; mais comme eiles ne peuvent être racour-
cies que jusqu’au pignon, ceux qui auront besoin de tra-
cer une spirale plus petite que ne le peut permettre la
longueur des pointes, pourront les mettre à la tête de
l’autre côté de ia charniere, enforte que la pointe de
ïa jambe mobiie se mettra à i’endroit ou étoit la tête 9