Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1742
DOI article:
N. 457
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0263
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
■■liiiitiniiMiii iiiiii m'm

APPROUVÉES PAR l’ÂCADÉMIE. 187
fent dans la proportion qu’on souliaite, les cordes por-
tent par l’extrêmité la plus voisme des cheviiies, sur 1742»
des chevalets mobiles qu’on avance ? ou quon recule

pour faire prendre à cette partie de la corde le ton —--

convenable à celui que rend l’autre portion.

Ces cordes sont traversées à angle droit par des es-
peces d’archets, ou, pour parler plus exa£lement3 par
des petits faisceaux de crin : ces archets passent à leurs
deux extrêmités sur des rouleaux placés aux deux côtés
de îa caiise, ôc viennent s’attacher à deux tringles de
bois , qui sont tirées alternativement en bas par des cor-
des que font mouvoir les pieds du joueur au moyen de
deux pédales ou marches sur lesqueis iis posent.

Aucun de ces archets ne touche les cordes ; les che-
valets sur lesquels elles posent, sont de hauteur inéga-
îe, ensorte qu’un archet en particulier ne peut jamais
toucher que celles du chevaiet oh il répond; mais de
. plus chaque archet passe alternativement dessus ôc dessous
les cordes de son chevalet, sans les toucher; desorte que
quoique l’instrument fut garni des ses cordes ôc de ses
archets, ôc que ces derniers fussent en mouvement par
le moyen des marches, il ne rendroit aucun son, st
on n’obligeoit par la méchanique dont nous allons par-
ier les archets de s’approcher des cordes, ôc de les
toucher.

Le large bout de la caisse est garni d’un clavier par-
faitement semblable à celui d’un clavecin, dont les tou-
ches portent à leur extrêmité postérieure une petite pou-
Üe ou rouleau, qui, en s’élevant lorsqu’on appuie le doigt
sur la touche ; oblige l’archet de s’approcher de la cor-
de au dessous de laquelle il passe , ôc de la toucher en
continuant son mouvement auquel ce rouleau ou poulie
obéit en tournant sur son axe.

D’autres rouleaux portent sur les archets en dessus 9
& les obligent à descendre sur ies cordes qui se trou-

Aaij
 
Annotationen