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Recueil des Machines Année 1742
DOI article:N. 457
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i88 Recueil des Machines
vent au dessous ; ôt ces dernieres tiennent à des bascu-
1742. les que les touches font lever par une de leurs extrê-
N .457. mités, Par ce moyen les archets étant en mouvement ?
*- si on appuie le doigt sur une ou sur plusieurs touches^
on obligera les archets de s’approcher des cordes qui
rendront un son plus ou moins fort, selon que Fon ap-
puyera plus ou moins sur la touche ; ce qui donne à l 5ins>
trument la propriété d’ensser ou de diminuer les sons.
Les bassses de cet instrument resssemblent assez au son
du violoncelle, ôc les taiiles, sur-tout lorsqu'on les tou-
che légérementj à celui delaviole touchée^ comme la
nomment ceux qui jouent de cet instrument en enle-
vant avec sarchet.
Le son des dessus nous a paru ressembler davanta-
ge à celui que rendroit un dessus de viole d’un patron
aussl grand que la quinte d’un violon : il est vrai qu en
ajoutant aux deux corps d’instrument dont nous avons
parlé, un cor^s de desssus de violon, on pourra peut-
être parvenir à donner au nouvel instrument un fon
plus approchant de celui du dessus de violon ; ôc cest
ce que l’Auteur se propose d’éprouver dans les premiers
qu’il fera construire. La cadence de cet instrument eft:
peut-être ce qu’il a de plus singuÜer ; car chaque ar-.
chet ne touchant qu’un instant sur sa corde, elle ne
ressemble5 à proprement parler, ni à celie du violon^
ni à celle de la viole , ni à celle du clavecin ; ôc si on
la peut comparer à quelque chose de connu, la caden-
ce du théorbe est celle à laquelle on peut lui trou-
ver îe plus de rapport. II paroît cepenaant qu’en al-
longeant un peu plus les archets on pourroit lui don-
ner quelque chose de plus lié , ôc c’est le dessein de FAu-
teur : il y a même de certains tours de chant auxquels
cette cadence, dans l’état qu elle est, convient assez bien«
Le son de cet instrument étant continu, son accompa-
gnement 9 à moins qu son ne le réduisk à une ou deu&
vent au dessous ; ôt ces dernieres tiennent à des bascu-
1742. les que les touches font lever par une de leurs extrê-
N .457. mités, Par ce moyen les archets étant en mouvement ?
*- si on appuie le doigt sur une ou sur plusieurs touches^
on obligera les archets de s’approcher des cordes qui
rendront un son plus ou moins fort, selon que Fon ap-
puyera plus ou moins sur la touche ; ce qui donne à l 5ins>
trument la propriété d’ensser ou de diminuer les sons.
Les bassses de cet instrument resssemblent assez au son
du violoncelle, ôc les taiiles, sur-tout lorsqu'on les tou-
che légérementj à celui delaviole touchée^ comme la
nomment ceux qui jouent de cet instrument en enle-
vant avec sarchet.
Le son des dessus nous a paru ressembler davanta-
ge à celui que rendroit un dessus de viole d’un patron
aussl grand que la quinte d’un violon : il est vrai qu en
ajoutant aux deux corps d’instrument dont nous avons
parlé, un cor^s de desssus de violon, on pourra peut-
être parvenir à donner au nouvel instrument un fon
plus approchant de celui du dessus de violon ; ôc cest
ce que l’Auteur se propose d’éprouver dans les premiers
qu’il fera construire. La cadence de cet instrument eft:
peut-être ce qu’il a de plus singuÜer ; car chaque ar-.
chet ne touchant qu’un instant sur sa corde, elle ne
ressemble5 à proprement parler, ni à celie du violon^
ni à celle de la viole , ni à celle du clavecin ; ôc si on
la peut comparer à quelque chose de connu, la caden-
ce du théorbe est celle à laquelle on peut lui trou-
ver îe plus de rapport. II paroît cepenaant qu’en al-
longeant un peu plus les archets on pourroit lui don-
ner quelque chose de plus lié , ôc c’est le dessein de FAu-
teur : il y a même de certains tours de chant auxquels
cette cadence, dans l’état qu elle est, convient assez bien«
Le son de cet instrument étant continu, son accompa-
gnement 9 à moins qu son ne le réduisk à une ou deu&