ÀPPROUVÈES PÀR L’ÀCADÉMIE. l8p
parties chantantes, ôctouchées très-légérement, aurapei- —■»—
ne à convenir aux voix & aux instrumens cTune harmo- 1742.
nie fort douce^ telle que la ssûte traverssere, &c. Au
inoins est-il sûr que la maniere d’accompagner sur le ---
clavecin^ n’y convient pas : celie dont on se sert pour
accompagner sur l’orgue le plaint-chant, ôt les pieces
en taille paroîtroit y être plus propre. Cest à l’usage
& à l’expérience à instruire sur ce point 3 ôt à fixer le
vrai gout d’accompagnement qui pourra convenir à cet
înstrument, ôt faire voir ss cet accompagnement pourra
convenir aux voix.
Quand même cet avantage manqueroit 5 il mériteroit
encore qu on prît le soin de le perfeôtionner. II sera tou-
jours très-agréable de pouvoir à tout instant se donner
à soi-même un concert de symphonie qui sera d’autant
plus juste^ que toutes les parties seront dirigées ôt con-
duites par la même personne3 ôt quand il y auroit quel-
que chose à perdre du côté de la posstion de quelques-
unes de ces parties, sagrément de les trouver réunies
ensemble , pourroit bien compenser ce défaut.
En général cet inflrument nous a paru très-ingénieu-
sement imaginé, ayant la tenue des sons ôt le nom-
i>re des parties comme l’orgue, Ôt la propriété de les
ensser ôt diminuer comme le violon; ôt nous croyons
que l’usage pourra s’en établir aisément, sur-tout après
que l’Auteur aura corrigé les défauts qui s’y trouvent,
& qui sont presque inséparables de toutes les nouvel-
les inventions ; ce qu’on a tout lieu d’attendre de son
application & de son génie.
parties chantantes, ôctouchées très-légérement, aurapei- —■»—
ne à convenir aux voix & aux instrumens cTune harmo- 1742.
nie fort douce^ telle que la ssûte traverssere, &c. Au
inoins est-il sûr que la maniere d’accompagner sur le ---
clavecin^ n’y convient pas : celie dont on se sert pour
accompagner sur l’orgue le plaint-chant, ôt les pieces
en taille paroîtroit y être plus propre. Cest à l’usage
& à l’expérience à instruire sur ce point 3 ôt à fixer le
vrai gout d’accompagnement qui pourra convenir à cet
înstrument, ôt faire voir ss cet accompagnement pourra
convenir aux voix.
Quand même cet avantage manqueroit 5 il mériteroit
encore qu on prît le soin de le perfeôtionner. II sera tou-
jours très-agréable de pouvoir à tout instant se donner
à soi-même un concert de symphonie qui sera d’autant
plus juste^ que toutes les parties seront dirigées ôt con-
duites par la même personne3 ôt quand il y auroit quel-
que chose à perdre du côté de la posstion de quelques-
unes de ces parties, sagrément de les trouver réunies
ensemble , pourroit bien compenser ce défaut.
En général cet inflrument nous a paru très-ingénieu-
sement imaginé, ayant la tenue des sons ôt le nom-
i>re des parties comme l’orgue, Ôt la propriété de les
ensser ôt diminuer comme le violon; ôt nous croyons
que l’usage pourra s’en établir aisément, sur-tout après
que l’Auteur aura corrigé les défauts qui s’y trouvent,
& qui sont presque inséparables de toutes les nouvel-
les inventions ; ce qu’on a tout lieu d’attendre de son
application & de son génie.