202 Recueil des Machines
—affleurent la surface; elles sont retenues par des cercles
1742. LO, fig. 2 ôt 3, qui ne doivent pas non plus excé-
N°.43p. der la surface du bois. Lorsque toutes ces sames sont
-r- arrêtées , on coupe le bois en chanfrein, de maniere
que la surface extérieure des lames se trouve décou-
verte d’un bon pouce sur toute leur longueur & de
la maniere dont le représente le plan de la noix, fig. 6'.
Comme cette noix doit joindre plus ou moins contre
les lames d’acierPQ, suivantquela matiere est plus ou
moins battue, on s’en est procuré le moyen en lui don-
nant une figure conique, & en pratiquant à son extrê-
mité inférieure une espece de crapaudine renverfée Y,
contre laquelle vient appuyer le pivot sur lequel tourne la
noix : le pivot traverse le fond du coffre, où il est forte-
ment retenu par deux bons colets de cuivre, un en-dehors
ôc l’autre en- dedans du coffre : & afin que la matiere ni
l’eau ne puissent pas s’échapper par-là, on garnit cette
ouverture de deux ou trois rondelles de cuir ou de feu-
tre, placées entre les colets & le bois, & qui joignent
exadtement contre le pivot dont la surface doit être
unie & polie autour.
La partie inférieure du pivot appuie sur une autre
crapaudine V un peu enfoncée, & encafirée dans une
forte traverse de bois ou de fer X, qu’on éleve ou
qu’011 abaisse par le moyen des coins Z, Z , lorsque l’on
veut donner plus ou moins de jeu à la noix.
Comme il est nécessaire que le drapeau se lave à
mesure que le moulin le réduit en une espece de bouil-
lie, on y fait couler un filet d’eau par un petit canal
quelconque, tel que N, fig. 3 , lequel sort ensuite par
une ouverture d’environ trois pouces en quarré, pra-
tiquée à l’endroit W ; & afin que la matiere ne soit
pas entraînée par cette eau, & qu’elle 11e sorte pas,
on garnit cette ouverture en dedans du coffre d’une toiie
de tamis montée sur un petit chaffls à coulisse.
—affleurent la surface; elles sont retenues par des cercles
1742. LO, fig. 2 ôt 3, qui ne doivent pas non plus excé-
N°.43p. der la surface du bois. Lorsque toutes ces sames sont
-r- arrêtées , on coupe le bois en chanfrein, de maniere
que la surface extérieure des lames se trouve décou-
verte d’un bon pouce sur toute leur longueur & de
la maniere dont le représente le plan de la noix, fig. 6'.
Comme cette noix doit joindre plus ou moins contre
les lames d’acierPQ, suivantquela matiere est plus ou
moins battue, on s’en est procuré le moyen en lui don-
nant une figure conique, & en pratiquant à son extrê-
mité inférieure une espece de crapaudine renverfée Y,
contre laquelle vient appuyer le pivot sur lequel tourne la
noix : le pivot traverse le fond du coffre, où il est forte-
ment retenu par deux bons colets de cuivre, un en-dehors
ôc l’autre en- dedans du coffre : & afin que la matiere ni
l’eau ne puissent pas s’échapper par-là, on garnit cette
ouverture de deux ou trois rondelles de cuir ou de feu-
tre, placées entre les colets & le bois, & qui joignent
exadtement contre le pivot dont la surface doit être
unie & polie autour.
La partie inférieure du pivot appuie sur une autre
crapaudine V un peu enfoncée, & encafirée dans une
forte traverse de bois ou de fer X, qu’on éleve ou
qu’011 abaisse par le moyen des coins Z, Z , lorsque l’on
veut donner plus ou moins de jeu à la noix.
Comme il est nécessaire que le drapeau se lave à
mesure que le moulin le réduit en une espece de bouil-
lie, on y fait couler un filet d’eau par un petit canal
quelconque, tel que N, fig. 3 , lequel sort ensuite par
une ouverture d’environ trois pouces en quarré, pra-
tiquée à l’endroit W ; & afin que la matiere ne soit
pas entraînée par cette eau, & qu’elle 11e sorte pas,
on garnit cette ouverture en dedans du coffre d’une toiie
de tamis montée sur un petit chaffls à coulisse.