DOI issue:
Recueil des Machines Année 1744
DOI article:N. 463
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0318
ReCUEïL T)ES MaCHINES
détaiiler Icl ; elle ell d’ailleurs constatée par l’usage de
1744. ces sortes de machines.
Ce nest pas que l'eau bouillante ne soit capable de
r.. produire un volume de vapeur bien plus considérable
dans cet espace de temps : car quoique seau ne soit pas
susceptible d’un degré de chaleur au dessus de celui
qu’eiie a acquise lorsqu’elle bout, cela ssempêche pas
qu’elle ne s’évapore à proportion du feu qu’on lui don-
ne, parce que l’évaporation dépend moins de la cha-
leur de l’eau que de l’agitation de ses parties; mais nous
la prenons ici dans le cas de son moindre effet, ôt il suf-;
sît aussi que Feau bouille en plein, pour produire la
quantité de vapeur que nous avons dit.
Pour mieux sentir ia compoiition de la machine, Poïl
commence par le détail de i’usage de chaque piéce en
particulier. A ( fig. 1. ) est un vase de fer fondu , ou d’au-
tre matiere, pius ou moins grand y suivant la grandeur
qu’on veut donner à la machine à laquelie il sert de
fourneau : il a une porte B 5 par laqueile on introduit
le bois ou le charbon ; le fond du vase est percé d’une
ouverture proportionnée à sa grandeur : cette ouvertu-
re , qui est garnie d’une griüe de fer , sert de passage aux
cendres qui tombent, & à l’air qui entretient le feu :
ce fourneau est un peu évasé par le haut 9 pour rece-
voir ia chaudiere dont on va parler, ôt est garnie de
deux tuyaux E, F, dont un F sert de cheminée, l’au-
tre E s’adapte à un autre bout de tuyau G, fait en
entonnoir, vers son extrêmité garni d’un collet, 6c des*
tind à porter une cuvette, dont 011 fera mention dans
la suite. On voit donc que ce fourneau ne diffère pas
debeaucoup de la partie inférieure de ces poîlesrondsij
dont 011 fait usage dans bien des maisons.
H ( fig. 2. ) est une chaudiere ordinaire y faite de for^
tes planches de cuivre ; & afin de la placer plus com«r
modément dans le fourneau ? elle a un rebord TV g
détaiiler Icl ; elle ell d’ailleurs constatée par l’usage de
1744. ces sortes de machines.
Ce nest pas que l'eau bouillante ne soit capable de
r.. produire un volume de vapeur bien plus considérable
dans cet espace de temps : car quoique seau ne soit pas
susceptible d’un degré de chaleur au dessus de celui
qu’eiie a acquise lorsqu’elle bout, cela ssempêche pas
qu’elle ne s’évapore à proportion du feu qu’on lui don-
ne, parce que l’évaporation dépend moins de la cha-
leur de l’eau que de l’agitation de ses parties; mais nous
la prenons ici dans le cas de son moindre effet, ôt il suf-;
sît aussi que Feau bouille en plein, pour produire la
quantité de vapeur que nous avons dit.
Pour mieux sentir ia compoiition de la machine, Poïl
commence par le détail de i’usage de chaque piéce en
particulier. A ( fig. 1. ) est un vase de fer fondu , ou d’au-
tre matiere, pius ou moins grand y suivant la grandeur
qu’on veut donner à la machine à laquelie il sert de
fourneau : il a une porte B 5 par laqueile on introduit
le bois ou le charbon ; le fond du vase est percé d’une
ouverture proportionnée à sa grandeur : cette ouvertu-
re , qui est garnie d’une griüe de fer , sert de passage aux
cendres qui tombent, & à l’air qui entretient le feu :
ce fourneau est un peu évasé par le haut 9 pour rece-
voir ia chaudiere dont on va parler, ôt est garnie de
deux tuyaux E, F, dont un F sert de cheminée, l’au-
tre E s’adapte à un autre bout de tuyau G, fait en
entonnoir, vers son extrêmité garni d’un collet, 6c des*
tind à porter une cuvette, dont 011 fera mention dans
la suite. On voit donc que ce fourneau ne diffère pas
debeaucoup de la partie inférieure de ces poîlesrondsij
dont 011 fait usage dans bien des maisons.
H ( fig. 2. ) est une chaudiere ordinaire y faite de for^
tes planches de cuivre ; & afin de la placer plus com«r
modément dans le fourneau ? elle a un rebord TV g