DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1744
DOI Artikel:N. 463
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0317
'AFPEOÜV'É'ES PÂR L ÀCADÉMlS, 22$
’Ce vuide ; : cette a6tion de i’air que l’on nomme
sorce de condenfation de ia vapeur : cette force ne peut
augmenter ni diminuer, étant toujours égaie au poids jq
d’une colonne d’air,qui a pour base la iurface du vui-
de occasionné par ia condensation de la vapeur.
Pour tirer de la vapeur les effets dont nous venons
’de parler , elle doit avoir acquis un degré de compres-
sion^, pius ou moins grand, suivant sapplication qu’on.
en veuc faire ; le moindre qiselie puisse avoir est celui oii
sa force seroit égale à celle de l’air, c’est-à-dire, lorsque
reffort de diiatation est égal à celui de condensation.
L’expérience nous a appris que lorsque la vapeur est
dans l’état que nous venons de dire, un voiume déter-
miné d’eau bouillante produit dans sespace d’une mi-
nute un volume de vapeur deux fois & demi plus grand
que celui de l’eau, c’est-à-dire, que si on a une chaudiere
H, sig. 7 , qui contienne, par exemple, un muid d’eau;
Ôc quon en reçoive la vapeur dans le cyiindre a pour
lui faire pomper i’eau d’un puisard quelconque, ce cy~
lindre se remplira deux fois & demi dans Pespace d’une
minute, si sa capacité est égale à celle d 9un muid ; il se
remplira £ fois si la capacité n’est que d’un demi-muid ;
tio fois si elle n’en est que ie quart, i $ fois si eile n’est
que ie ôcc. d’oii Fon tire cette regle esfentielle5 i Q
que la quantité d’impulsion d’une machine à feu dépend
de la capacité du cylindre qui reçoit la vapeur relati-
rvement au volume d’eau qui la produit : 2° qu’ayant
un volume d’eau déterminé dans la chaudiere 5 on n’en
tirera pas plus d’effet en faisant donner à la machine
plus ou moins d’impulsion, c’est-à-dire 5 en faisant le cy-
lindre plus ou moins grand ? & dans ce cas on ne doit
pas s’étonner si on voit de ces machines qui ne pro-
duisent que 8 à io impulsions par minute, pendant qu’il
y en a qui en produisent i y, ou 16 : cette regle est la
(uite de quantité d’expériences qu’il seroit trop long de.
’Ce vuide ; : cette a6tion de i’air que l’on nomme
sorce de condenfation de ia vapeur : cette force ne peut
augmenter ni diminuer, étant toujours égaie au poids jq
d’une colonne d’air,qui a pour base la iurface du vui-
de occasionné par ia condensation de la vapeur.
Pour tirer de la vapeur les effets dont nous venons
’de parler , elle doit avoir acquis un degré de compres-
sion^, pius ou moins grand, suivant sapplication qu’on.
en veuc faire ; le moindre qiselie puisse avoir est celui oii
sa force seroit égale à celle de l’air, c’est-à-dire, lorsque
reffort de diiatation est égal à celui de condensation.
L’expérience nous a appris que lorsque la vapeur est
dans l’état que nous venons de dire, un voiume déter-
miné d’eau bouillante produit dans sespace d’une mi-
nute un volume de vapeur deux fois & demi plus grand
que celui de l’eau, c’est-à-dire, que si on a une chaudiere
H, sig. 7 , qui contienne, par exemple, un muid d’eau;
Ôc quon en reçoive la vapeur dans le cyiindre a pour
lui faire pomper i’eau d’un puisard quelconque, ce cy~
lindre se remplira deux fois & demi dans Pespace d’une
minute, si sa capacité est égale à celle d 9un muid ; il se
remplira £ fois si la capacité n’est que d’un demi-muid ;
tio fois si elle n’en est que ie quart, i $ fois si eile n’est
que ie ôcc. d’oii Fon tire cette regle esfentielle5 i Q
que la quantité d’impulsion d’une machine à feu dépend
de la capacité du cylindre qui reçoit la vapeur relati-
rvement au volume d’eau qui la produit : 2° qu’ayant
un volume d’eau déterminé dans la chaudiere 5 on n’en
tirera pas plus d’effet en faisant donner à la machine
plus ou moins d’impulsion, c’est-à-dire 5 en faisant le cy-
lindre plus ou moins grand ? & dans ce cas on ne doit
pas s’étonner si on voit de ces machines qui ne pro-
duisent que 8 à io impulsions par minute, pendant qu’il
y en a qui en produisent i y, ou 16 : cette regle est la
(uite de quantité d’expériences qu’il seroit trop long de.