DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1744
DOI Artikel:N. 463
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0327
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fA P P R O U .V Û E S P A R l’ÀCADÉMI E. 2.3$
truit en maçonnerie, le surplus est soutenu par une
charpente coniiruite suivant remplacement. 1
Lorsque l’on veut faire jouer ia machine , on com-
mence par remplir d’eau salembic & la cuvette Z, com- —-
me on l’a dit ailleurs ; on allume le feu , après quoi
on dispose le régulateur de façon que le seau 17 (figc
8. ) soit élevé contre la cuvette , afin que la soupape du dia-
phragme soit ouverte, Ôt que le robinet d’injeèlion soit
fermé. On attend que la vapeur ait acquis aisez de for-
ce pour élever la soupape L ( hg. 7 ôt 8. ), pour lors
on ouvre le robinet 28 , piacé au-deisus de ia cuvette
14; Feau qui en sortira retnplira d’abord ie seau 17 ,
qui fermera par sa chùte la soupape du diaphragme,
& donnera par-Ià le mouvement à ia machine qu’elle
entretiendra ensuite d’elie-même : si on s’appercevoit
qu’elle aiile trop vîte, on ferme un peu le robinet 28 ,
afîn que le seau se remplisse plus lentement ; on ouvre
au contraire un peu plus le robinet, lorsque la machi-
ne va trop doucement.
Ii est aisé de voir, par le détail que l’on vient de
faire, que cette machine peut être employée très-avan«
tageusement dans tous les endroits où l’on a besoin
d’eau, & même avec d’autant plus de commodité, qu’une
de ces machines, dont la chaudiere n’auroit que 1 3 pou-
ces de diametre, c’est-à-dire, capable de contenir seule-
ment un pied cube d’eau, peut fournir dans l’espace d’une
heure à 60, ôc même à 80 pieds de hauteur, la quan-
tité de 150 pieds cube d’eau sans autres soins ni tra-
vail que celui de faire bouillir l’eau qui est dans ce pe-
tit alembic.
Si l’on peut ( comme l’Auteur le prdtend ) construire
saciiement des machines à feu d’un aussî petit volume
& les rendre par-la portatives , on pourroit s’en servir
dans tous les endroits où il seroit question de faire quel-
ques épuisemens d’eau conssdérables, & éviter par-là
fA P P R O U .V Û E S P A R l’ÀCADÉMI E. 2.3$
truit en maçonnerie, le surplus est soutenu par une
charpente coniiruite suivant remplacement. 1
Lorsque l’on veut faire jouer ia machine , on com-
mence par remplir d’eau salembic & la cuvette Z, com- —-
me on l’a dit ailleurs ; on allume le feu , après quoi
on dispose le régulateur de façon que le seau 17 (figc
8. ) soit élevé contre la cuvette , afin que la soupape du dia-
phragme soit ouverte, Ôt que le robinet d’injeèlion soit
fermé. On attend que la vapeur ait acquis aisez de for-
ce pour élever la soupape L ( hg. 7 ôt 8. ), pour lors
on ouvre le robinet 28 , piacé au-deisus de ia cuvette
14; Feau qui en sortira retnplira d’abord ie seau 17 ,
qui fermera par sa chùte la soupape du diaphragme,
& donnera par-Ià le mouvement à ia machine qu’elle
entretiendra ensuite d’elie-même : si on s’appercevoit
qu’elle aiile trop vîte, on ferme un peu le robinet 28 ,
afîn que le seau se remplisse plus lentement ; on ouvre
au contraire un peu plus le robinet, lorsque la machi-
ne va trop doucement.
Ii est aisé de voir, par le détail que l’on vient de
faire, que cette machine peut être employée très-avan«
tageusement dans tous les endroits où l’on a besoin
d’eau, & même avec d’autant plus de commodité, qu’une
de ces machines, dont la chaudiere n’auroit que 1 3 pou-
ces de diametre, c’est-à-dire, capable de contenir seule-
ment un pied cube d’eau, peut fournir dans l’espace d’une
heure à 60, ôc même à 80 pieds de hauteur, la quan-
tité de 150 pieds cube d’eau sans autres soins ni tra-
vail que celui de faire bouillir l’eau qui est dans ce pe-
tit alembic.
Si l’on peut ( comme l’Auteur le prdtend ) construire
saciiement des machines à feu d’un aussî petit volume
& les rendre par-la portatives , on pourroit s’en servir
dans tous les endroits où il seroit question de faire quel-
ques épuisemens d’eau conssdérables, & éviter par-là