DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1744
DOI Artikel:N. 465
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0355
APPROUVEES PAR l’AcADEMI E. zCi
la cuiiler, qu’on réuiric à inciiner ôc même à renverser,
pour qu’elle se vuide , en lâchant les deux cordages qui 1744.
soutiennent sa partie antérieure , ou en continuant à tirer N°. 46$*
les deux autres, qui soutiennent sa partie poslérieure. —--
Toute cette suite de différentes opérations a été exé-*
Cutée en notre présence en trois minutes & demie, oti
quatre minutes, parce que le sabie est très-mouvant dans
l’endroit où s’est fait i’expérience ; Ôc qss outre cela il n’y
avoit que très-peu d’eau. La peile peut se charger de plus
de 12 à 13 pieds cubes de matiere, & elle en contiendra
beaucoup davantage si on lui donne six pieds de largetir5
comme se le propose i’Auteur , & comme il paroît qu’on
le peut faire lans inconvénient, pourvu qu’on rende tou-
tes les parties pius fortes à proportion. Dans sétat affuel
des choses, eile peut peser avec sa charge 2000 livres
lorsqu’elle commence à sortir de seau , & la disposition
particuliere de la machine fait que la moitié de ce poids
qui est soutenue par la grande roue, est diminuée environ
12 fois : ainsi supposé qu’on îfappliquât que deux hommes
à la grande roue, ôt autant à la petite, dont l’effet est:
d’une fois moindre , ii faudroit que les deux premiers fis-
iènt chacun un effort de plus de 40 livres, ôt les deux au-
tres de plus de 80; ôt cela en faisant abstraction des frotte*»
mens. A i’e'gard dc îa troifième roue situe'e vers la poupe
du ponton, laqueile sert à faire jouer la bascule, elle est:
deux fois plus petite que la grande; mais d’un autre côté
la bascule forme un levier aui doubie raètion.
Comme il est assez difficile de faire sentir par une stnV
ple expîication , diverses particularite's de la machine }
qui marquent de sadresse de la part de l’Auteur, nous
devons nous borner à cette description ôu idée géné-
rale. Quoique toutes les machines destinées à nettoyer les
ports ne puissent pas manquer d’avoir de grandes confor-
mités, nous remarquons cependant d’assez grandes diffé-
rences entre ceiie-ci ôc ies autres quon a proposées: celle
la cuiiler, qu’on réuiric à inciiner ôc même à renverser,
pour qu’elle se vuide , en lâchant les deux cordages qui 1744.
soutiennent sa partie antérieure , ou en continuant à tirer N°. 46$*
les deux autres, qui soutiennent sa partie poslérieure. —--
Toute cette suite de différentes opérations a été exé-*
Cutée en notre présence en trois minutes & demie, oti
quatre minutes, parce que le sabie est très-mouvant dans
l’endroit où s’est fait i’expérience ; Ôc qss outre cela il n’y
avoit que très-peu d’eau. La peile peut se charger de plus
de 12 à 13 pieds cubes de matiere, & elle en contiendra
beaucoup davantage si on lui donne six pieds de largetir5
comme se le propose i’Auteur , & comme il paroît qu’on
le peut faire lans inconvénient, pourvu qu’on rende tou-
tes les parties pius fortes à proportion. Dans sétat affuel
des choses, eile peut peser avec sa charge 2000 livres
lorsqu’elle commence à sortir de seau , & la disposition
particuliere de la machine fait que la moitié de ce poids
qui est soutenue par la grande roue, est diminuée environ
12 fois : ainsi supposé qu’on îfappliquât que deux hommes
à la grande roue, ôt autant à la petite, dont l’effet est:
d’une fois moindre , ii faudroit que les deux premiers fis-
iènt chacun un effort de plus de 40 livres, ôt les deux au-
tres de plus de 80; ôt cela en faisant abstraction des frotte*»
mens. A i’e'gard dc îa troifième roue situe'e vers la poupe
du ponton, laqueile sert à faire jouer la bascule, elle est:
deux fois plus petite que la grande; mais d’un autre côté
la bascule forme un levier aui doubie raètion.
Comme il est assez difficile de faire sentir par une stnV
ple expîication , diverses particularite's de la machine }
qui marquent de sadresse de la part de l’Auteur, nous
devons nous borner à cette description ôu idée géné-
rale. Quoique toutes les machines destinées à nettoyer les
ports ne puissent pas manquer d’avoir de grandes confor-
mités, nous remarquons cependant d’assez grandes diffé-
rences entre ceiie-ci ôc ies autres quon a proposées: celle