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Recueil des Machines Année 1745
DOI article:N. 471
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5Ô2 Recueil des Machines
de sortir de l’eau : mais outre ce mouvement par lequei
i745\ eile produit son choc, elle en a u.n autre qui la fait
N°.47i. s’éioigner du navire ôt se redresser entierement; parce
——-que pendant qu’elle tourne pour suivre le mouvement
de rotation de ia partie intérieure ou de l’axe coudé,
elie glisse sur une héiice de charpente, qui est appli-
quée contre le ssanc du navire , Ôc qui la pousse en
dehors par son inciinaison. La partie extérieure étant
redressée par ce moyen ôc à l’aide d’une espece de ta-
lon qu’elle a ôc qui est encore pius repoussé, se trou-
ve étendue horisontaiement ôt en ligne direôie avec la
partie intérieure , pendant que les rameurs continuent
à agir sur cette derniere. La charniere qui unit les deux
parties , ne permet pas que l’extérieure se renverse 9
ôc ii y a outre cela une barre de fer ou une chaîne
qui, comme une bride , s’oppose encore à ce renverse-
ment : les rameurs n’ont, pendant toute cette partie du
mouvement de cette maohine , que peu d’effort àfaire;
leur plus grand travail se borne à vaincre la pésan-
teur de i’axe coudé ôc à le faire monter ; pendant qu’ils
y sont un peu aidés par le poids de quelques-unes des
parties extérieures que nous avons nommées. Mais enfin
î’axe coudé a-t-ii presque achevé un tour> ou est-il
parvenu vers le haut de sa révolution ; la rame qui étoit
dtendue horisontalement , ôc qui ne formoit qu’une li-
gne droite avec la partie intérieure , commence à re-
tomber vers l’eau & vers le navire ; ôc les rameurs en
travailiant ensembie avec toute leur force, donnent un
second coup de rame.
Nous croyons qu’il susfft d’avoir donné cette idée
g.énérale de la machine, sans qu’ilsoit nécessaire d’en-
trer dans un plus grând détail , ni d’expiiquer ies fa-
ciiités que l’Auteur a sçu se procurer, pour en mon-
ter ôc en démonter toutes les piéces commodément : on
pourroit même, à ce qu’il paroît3 la laisser quelque-î
(
de sortir de l’eau : mais outre ce mouvement par lequei
i745\ eile produit son choc, elle en a u.n autre qui la fait
N°.47i. s’éioigner du navire ôt se redresser entierement; parce
——-que pendant qu’elle tourne pour suivre le mouvement
de rotation de ia partie intérieure ou de l’axe coudé,
elie glisse sur une héiice de charpente, qui est appli-
quée contre le ssanc du navire , Ôc qui la pousse en
dehors par son inciinaison. La partie extérieure étant
redressée par ce moyen ôc à l’aide d’une espece de ta-
lon qu’elle a ôc qui est encore pius repoussé, se trou-
ve étendue horisontaiement ôt en ligne direôie avec la
partie intérieure , pendant que les rameurs continuent
à agir sur cette derniere. La charniere qui unit les deux
parties , ne permet pas que l’extérieure se renverse 9
ôc ii y a outre cela une barre de fer ou une chaîne
qui, comme une bride , s’oppose encore à ce renverse-
ment : les rameurs n’ont, pendant toute cette partie du
mouvement de cette maohine , que peu d’effort àfaire;
leur plus grand travail se borne à vaincre la pésan-
teur de i’axe coudé ôc à le faire monter ; pendant qu’ils
y sont un peu aidés par le poids de quelques-unes des
parties extérieures que nous avons nommées. Mais enfin
î’axe coudé a-t-ii presque achevé un tour> ou est-il
parvenu vers le haut de sa révolution ; la rame qui étoit
dtendue horisontalement , ôc qui ne formoit qu’une li-
gne droite avec la partie intérieure , commence à re-
tomber vers l’eau & vers le navire ; ôc les rameurs en
travailiant ensembie avec toute leur force, donnent un
second coup de rame.
Nous croyons qu’il susfft d’avoir donné cette idée
g.énérale de la machine, sans qu’ilsoit nécessaire d’en-
trer dans un plus grând détail , ni d’expiiquer ies fa-
ciiités que l’Auteur a sçu se procurer, pour en mon-
ter ôc en démonter toutes les piéces commodément : on
pourroit même, à ce qu’il paroît3 la laisser quelque-î
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