$i8 Recueil des Machines
—.—— ment la juste distance qu’il faut donner aux trous de la
1746. cage où les roues doivent être placées.
Ko 473. Le mouvement parallele des deux paires de platines
- entre elles, est préférable au mouvement de charniere du
compas d’engrenage ordinaire ; par ce moyen, les dia-î
metres des deux roues, dont on elsaie l’engrenage, peu-
vent toujours être exadtement dans la même ligne. Les
pivots dtant portés dans des entailles, c’est sur eux-mêmes
qu’on mesure la distance qu’il faut donner à leurs trous,
ce qui est bien plus sur que de prendre cette distance ,
comme on fait ordinairement de la pointe du pivot d’une
roue, à la pointe du pivot d’une autreroue; car ii peut
arriver que les pointes soient excentriques à la circonfé?
rence qui engrene.
Quand l’instrument dont on se sert pour essayer un
engrenage, soutient les roues par les pointes de leurs
arbres, & que ces arbres ne sont point de même longueurjl
on est obligé de rapporter ensuite les points de suspensioii
vis-à-vis i’une de i’autre, pour mésurer la distance qui
est entre eux; & cette opération peut jetter dans l’erreurj
Le nouveau compas n’a point cet inconvénient ; on place
l’arbre même dans les entailles, quand les platines sont
trop près l’une de l’autre pour recevoir les pivots.
On a prévu austi que les pivots d’un même arbre ne
seroient pas toujours égaux en grosseur, ou qu’une en-
taille portant un pivot fort menu, l’entaille correspon-
dante recevroit quelquefois l’arbre même, ce qui feroit
prendre au plan de la roue une situation oblique, pat
rapport à ceüe qui doit l’engréner : pour prévenir ce
défaut, chaque platine est faite de deux pieces , dont
une glisse sur l’autre de haut en bas, de maniere que la
partie d’en-haut, qui porte les entailles, peut s’arrêter à
telle hauteur que l’on veut.
Cet outil nous a paru nouveau pour (à construdiion j
& d’un usage plus sûr ôc plus étendu, quaucun autre qu?
—.—— ment la juste distance qu’il faut donner aux trous de la
1746. cage où les roues doivent être placées.
Ko 473. Le mouvement parallele des deux paires de platines
- entre elles, est préférable au mouvement de charniere du
compas d’engrenage ordinaire ; par ce moyen, les dia-î
metres des deux roues, dont on elsaie l’engrenage, peu-
vent toujours être exadtement dans la même ligne. Les
pivots dtant portés dans des entailles, c’est sur eux-mêmes
qu’on mesure la distance qu’il faut donner à leurs trous,
ce qui est bien plus sur que de prendre cette distance ,
comme on fait ordinairement de la pointe du pivot d’une
roue, à la pointe du pivot d’une autreroue; car ii peut
arriver que les pointes soient excentriques à la circonfé?
rence qui engrene.
Quand l’instrument dont on se sert pour essayer un
engrenage, soutient les roues par les pointes de leurs
arbres, & que ces arbres ne sont point de même longueurjl
on est obligé de rapporter ensuite les points de suspensioii
vis-à-vis i’une de i’autre, pour mésurer la distance qui
est entre eux; & cette opération peut jetter dans l’erreurj
Le nouveau compas n’a point cet inconvénient ; on place
l’arbre même dans les entailles, quand les platines sont
trop près l’une de l’autre pour recevoir les pivots.
On a prévu austi que les pivots d’un même arbre ne
seroient pas toujours égaux en grosseur, ou qu’une en-
taille portant un pivot fort menu, l’entaille correspon-
dante recevroit quelquefois l’arbre même, ce qui feroit
prendre au plan de la roue une situation oblique, pat
rapport à ceüe qui doit l’engréner : pour prévenir ce
défaut, chaque platine est faite de deux pieces , dont
une glisse sur l’autre de haut en bas, de maniere que la
partie d’en-haut, qui porte les entailles, peut s’arrêter à
telle hauteur que l’on veut.
Cet outil nous a paru nouveau pour (à construdiion j
& d’un usage plus sûr ôc plus étendu, quaucun autre qu?