APPR.0 UVÉES PAR L AgâDÉMIE, 317
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Mercredi 12 Janvier 1746, Mrs. Nollet ôc
Camus lisent le rapport suivant, sur un outil à
engrenage de M. Gallonde.
L’Académie nous ayant chargé d’examiner une ma~
chine qui lui a écé proposée par le sieur Galionde,
Horloger, nous sommes convenus après sexamen} d’en
faire le rapport qui suit. -
Cette machine est un compas d’engrenage que l’Au-
teur propose de substituer aux instrumens à charnieres
qui portent cenom, Ôc qui sont en usage parmi les Hor-
logers, pour mesurer, le plus exaèlement qu’il est pos-
sîble, la disiance qu’il faut mettre entre deux roues
qui doivent s’engrener mutuellement. On sait combien
il est important d’avoir un moyen sûr, pour ne point
faire de faux trous ? ôc pour procurer aux fouages un
jeu qui ne soit ni gêné ni trop libre.
Le nouvel înstrument que nous avons examiné, est
composé de deux paires de platines de cuivre, élevées
perpendiculairement sur une autre platine horizontale y
qui leur sert de base commune.
Chaque platine verticale est un quarré long, dont le
Coté le plus élevé porte plusieurs entailles angulaires,
ôc égales entre elles.
Les platines de chaque paire s’approchent Ôc s’éloignent
paralleiement l’une de l’autre, autant qu’il le faut pour
ïecevoir dans leurs entailies les pivots d’une roue : l’autre
paire, disposée de même, ôc portant dans ses entailles
les pivots d'une autre roue, ou d’un pignon, s’approche
de la premiere par un mouvement parallele} qui est régié
par une vis : de sorte que i’engrenage étant pris tel qu’il
convient, ii l’on place les pointes d’un compas dans le
fond des entaiües oii reposoient les pivots^ on a facile-
17 45.
No 473.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Mercredi 12 Janvier 1746, Mrs. Nollet ôc
Camus lisent le rapport suivant, sur un outil à
engrenage de M. Gallonde.
L’Académie nous ayant chargé d’examiner une ma~
chine qui lui a écé proposée par le sieur Galionde,
Horloger, nous sommes convenus après sexamen} d’en
faire le rapport qui suit. -
Cette machine est un compas d’engrenage que l’Au-
teur propose de substituer aux instrumens à charnieres
qui portent cenom, Ôc qui sont en usage parmi les Hor-
logers, pour mesurer, le plus exaèlement qu’il est pos-
sîble, la disiance qu’il faut mettre entre deux roues
qui doivent s’engrener mutuellement. On sait combien
il est important d’avoir un moyen sûr, pour ne point
faire de faux trous ? ôc pour procurer aux fouages un
jeu qui ne soit ni gêné ni trop libre.
Le nouvel înstrument que nous avons examiné, est
composé de deux paires de platines de cuivre, élevées
perpendiculairement sur une autre platine horizontale y
qui leur sert de base commune.
Chaque platine verticale est un quarré long, dont le
Coté le plus élevé porte plusieurs entailles angulaires,
ôc égales entre elles.
Les platines de chaque paire s’approchent Ôc s’éloignent
paralleiement l’une de l’autre, autant qu’il le faut pour
ïecevoir dans leurs entailies les pivots d’une roue : l’autre
paire, disposée de même, ôc portant dans ses entailles
les pivots d'une autre roue, ou d’un pignon, s’approche
de la premiere par un mouvement parallele} qui est régié
par une vis : de sorte que i’engrenage étant pris tel qu’il
convient, ii l’on place les pointes d’un compas dans le
fond des entaiües oii reposoient les pivots^ on a facile-
17 45.
No 473.