DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1746
DOI Artikel:N. 474
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APPROUVÉES PAR l’AcâDEMIE. 323
appelle branle sur nos vaisseaux5 n’eil autre chose quun —..
hamac raccourci. Depuis quon connoît les hamacs en 1746".
Europe , il est comme impossible que quelqu’un n’ait N°. 474,
pas essayé de s’en servir à l’armée. Deux difïicultés ont ' '
vraisemblabiement empêché que susage nen devint
commun ôc familier : i’une, le défaut de deux points
d’appui portatif pour tendre le hamac promptement ôc
sûrement, en queîque lieu que ce soit : l’autre , l’incom-
modité du froid, auquel l’expérience a dû faire connoître
qu’on étoit exposé dans nos climats, même les nuits
d’été, dans un lit suspendu où l’air a de toutes parts un
libre accès.
Le sseur Fresnel a remédié à ces deux inconvéniens;
dans le lit militaire qu/il propose : ii a matelasse le fond
du hamac, ce qui met à i’abri du froid sa partie infé-
rieure, qui ne pouvoit en être garantie commodément
comme la su^érieure, par ie moyen d’une couverture.
Ii le suspenda deux supports en trépied, de deux pieds
ôc demi de haut, lesquels arcboutent i’un contre l’autre
au moyen d’une barre de bois longue de sept pieds, qui
communique d’un support à l’autre, ôc sur laquelle on
peut commodément tendre un pavillon. Cette barre est
brisée ôc de trois pieces ; elle est de plus courbée Ôc garnie
à l’endroit où répond la tête de celui qui y est couché ;
afin qu’il puisse se lever sur son séant sans se heurter.
L’Auteur a transporté à sa machine l’usage des deux arcs ,
ou courbes de bois qu’on a coutume d’appliquer aux
branles des matelots dans les vaisseaux. Ces deux arcs,
ajustés aux deux bouts du hamac, sont percés d’autant
de trous que le hamac a de cordons de fuspension, ôc
servent à écarter ces cordons l’un de l’autre , ôc à remé-
dier par-là au peu de distance des deux supports ; en
s’opposant à la trop prompte réunion des cordons, ôc
empêchant par-là que le poid du corps ne fasse faire au
hamac des plis trop incommcdes. Tout le lit ainsi cons-
appelle branle sur nos vaisseaux5 n’eil autre chose quun —..
hamac raccourci. Depuis quon connoît les hamacs en 1746".
Europe , il est comme impossible que quelqu’un n’ait N°. 474,
pas essayé de s’en servir à l’armée. Deux difïicultés ont ' '
vraisemblabiement empêché que susage nen devint
commun ôc familier : i’une, le défaut de deux points
d’appui portatif pour tendre le hamac promptement ôc
sûrement, en queîque lieu que ce soit : l’autre , l’incom-
modité du froid, auquel l’expérience a dû faire connoître
qu’on étoit exposé dans nos climats, même les nuits
d’été, dans un lit suspendu où l’air a de toutes parts un
libre accès.
Le sseur Fresnel a remédié à ces deux inconvéniens;
dans le lit militaire qu/il propose : ii a matelasse le fond
du hamac, ce qui met à i’abri du froid sa partie infé-
rieure, qui ne pouvoit en être garantie commodément
comme la su^érieure, par ie moyen d’une couverture.
Ii le suspenda deux supports en trépied, de deux pieds
ôc demi de haut, lesquels arcboutent i’un contre l’autre
au moyen d’une barre de bois longue de sept pieds, qui
communique d’un support à l’autre, ôc sur laquelle on
peut commodément tendre un pavillon. Cette barre est
brisée ôc de trois pieces ; elle est de plus courbée Ôc garnie
à l’endroit où répond la tête de celui qui y est couché ;
afin qu’il puisse se lever sur son séant sans se heurter.
L’Auteur a transporté à sa machine l’usage des deux arcs ,
ou courbes de bois qu’on a coutume d’appliquer aux
branles des matelots dans les vaisseaux. Ces deux arcs,
ajustés aux deux bouts du hamac, sont percés d’autant
de trous que le hamac a de cordons de fuspension, ôc
servent à écarter ces cordons l’un de l’autre , ôc à remé-
dier par-là au peu de distance des deux supports ; en
s’opposant à la trop prompte réunion des cordons, ôc
empêchant par-là que le poid du corps ne fasse faire au
hamac des plis trop incommcdes. Tout le lit ainsi cons-