DOI issue:
Recueil des Machines Année 1747
DOI article:N. 479
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574 Recueil des Machines
—™ ~ On pourroit joindre à cette précaution celle d’ôter le
17^7. premier inouiin d’Amont, qui doit être ia principale
N°. 47^. cause & la plus fréquente de tous les accidens : au iieu
—..... de ceia , on pourroit, en rapprochant chacun de ces
moulins du rivage occidental, ies placer pius bas, d’une
cinquantaine de pieds : ii n’y auroit qu’à mettre au des-
sous queiques mouiins de plus pour suppléer à la dimi-
nution du mouiage qu’auroient souffert ies autres, en
supposant que cette diminution fut sensible. Nous re-
connoisfons volontiers que c’est aux personnes éclairées,
qui sont sur les lieux, à prononcer sur la validité de ces
précautions : nous n’en ferions même aucune mention ,
îi nous ne remarquions qu’on s’est peut-être un peu trop
hâté de conclure qu’on ne peut pas faire le moindre
changement à la position des moulins anciens , parce
que celui qu’on fit ii y a douze ans, & qui sans doute
fut portc trop loin , (e trouva nuisihle. Nous ie répétons,
parce que la chose nous paroît de conséquence , que
nous avons tout lieu de croire que ce n’est qu’à Lyon,
& parce que ie Rhône est extrêmement rapide , qu’on
néglige de se servir de différens endroits du fleuve dont
on tireroit parti. Ainst c’est à l’autorité supérieure à y
tenir la main, & à mettre des bornes à l’émulation des
Propriétaires, qui seront presque toujours pius attachés à
leur intérêt particuiier, que déterminés par l’obligation de
nepas embarrasserla navigationdu fleuve par de nouveaux
obstacies.
Nous insistons sur tous ces expédiens, parce que nous
craignons que les nouveaux mouÜns, quelque ingénieux
& quelque bons qu’iis soient , ne répondent pas par-
faitement à tous les avantages qu’on a en vue. li nous
paroît que cette espece de queue à héiice, qui ieur sert
de roue, aura besoin de temps en temps de réparations
très-constdérabies. La piece de bois qui soutient ies aubes
doit être sujette à se courber, lorsque le moulin vaque*
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—™ ~ On pourroit joindre à cette précaution celle d’ôter le
17^7. premier inouiin d’Amont, qui doit être ia principale
N°. 47^. cause & la plus fréquente de tous les accidens : au iieu
—..... de ceia , on pourroit, en rapprochant chacun de ces
moulins du rivage occidental, ies placer pius bas, d’une
cinquantaine de pieds : ii n’y auroit qu’à mettre au des-
sous queiques mouiins de plus pour suppléer à la dimi-
nution du mouiage qu’auroient souffert ies autres, en
supposant que cette diminution fut sensible. Nous re-
connoisfons volontiers que c’est aux personnes éclairées,
qui sont sur les lieux, à prononcer sur la validité de ces
précautions : nous n’en ferions même aucune mention ,
îi nous ne remarquions qu’on s’est peut-être un peu trop
hâté de conclure qu’on ne peut pas faire le moindre
changement à la position des moulins anciens , parce
que celui qu’on fit ii y a douze ans, & qui sans doute
fut portc trop loin , (e trouva nuisihle. Nous ie répétons,
parce que la chose nous paroît de conséquence , que
nous avons tout lieu de croire que ce n’est qu’à Lyon,
& parce que ie Rhône est extrêmement rapide , qu’on
néglige de se servir de différens endroits du fleuve dont
on tireroit parti. Ainst c’est à l’autorité supérieure à y
tenir la main, & à mettre des bornes à l’émulation des
Propriétaires, qui seront presque toujours pius attachés à
leur intérêt particuiier, que déterminés par l’obligation de
nepas embarrasserla navigationdu fleuve par de nouveaux
obstacies.
Nous insistons sur tous ces expédiens, parce que nous
craignons que les nouveaux mouÜns, quelque ingénieux
& quelque bons qu’iis soient , ne répondent pas par-
faitement à tous les avantages qu’on a en vue. li nous
paroît que cette espece de queue à héiice, qui ieur sert
de roue, aura besoin de temps en temps de réparations
très-constdérabies. La piece de bois qui soutient ies aubes
doit être sujette à se courber, lorsque le moulin vaque*
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