Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (7.1734/54 (1777)) [Cicognara, 917G]

3S0 Recueil des Machines
> A Bj la caisse du ventilateur, dont les bouts AD,
1748. B C sont terminés en portion de cercle, pour répondre
N°.48o. au jeu des volets.

—- E, F, (fîg. 1 & 2.) les deux grands côtés* chacuns

percés de quatre ouverturesH, I, K, L, pour Fentrée de
Tair,ôcM,N,0?P pour la sortie. Chacune de ces
ouvertures est de vingt-un pouces de longueur, ôc six de
hauteur : le profil (fig. 5.) fait voir la position respeôlive
de quatre soupapes I, K, N, O.

Q R, cloison qui sépare la capacité du ventilateur en
deux portions égales.

V, centre de mouvement des volets.

Y, demi-cercle de fer, qui sert à donner le mouve-
ment de balancement aux volets, au moyen d’un manche
de quatre à cinq pieds de longueur, qui y est soudé.

Z, cheminée qui communique avec lesoufflet, qui fait
que l*air infeôt, que le ventilateur a tiré de la Saiie, ne
peut pas se mêler avec celui qui le remplace.

RAPPORT DES COMMISSAIRES.

LE Mercredi 27 Mars 1748, MM. Ferrein, Morand
Duhamel du Monceau, ôc Camus iisent le rapport
suivant.

Nous avons examiné, par ordre de FAcadémie, un
soufflet ou ventilateur, qui a été établi à FHôtel des
Invalides, pour en faire Fépreuve, dans le defîein de
Pemployer ensuite pour renouveller l’air des Saües des
malades.

Comme ce ventilateur est différent, à quelques égards,
de ceux que M. Halés a décrit dans son Livre, nous
allons commencer par donner la description de celui
des Invalides ; nous parlerons ensuite de son établisse-
ment relativement à ia Salle dont on veut pomper l’air,
ôc enfin nous rapporterons les expériences que nous avons
faites pour nous afîurer de Teffet de cette machine.