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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1748
DOI article:
N. 480
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0503
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àpprouviIes par l sAcadëmîê, 381

Defcrlption du Ventilateur des Invalides• T748'

II faut se représenter une caisse de bois A B, qui forme
Un paralleiipipede de huit pieds de longueur5 quatre de
largeur ôt deux de hauteur; le tout pris dans œuvre; &
non compris l’épaisseur des bois.

Les deux bouts de cette caisse A D ; B C se terminent
par une portion de cercle ou de cylindre, pour s’ajuster
au jeu des volets intérieurs, dont nous parlerons dans un
Instant. Les deux grands côtés A B E F de la caifîe, tout
percés de quatre grandes ouvertures, qui ont vingt-un
pouces de longueur, siir six de hauteur; & ces ouvertures
ïbnt recouvertes par autant de soupapes, dont quatre
dhin côté H, I, K , L permettent à l’air d’entrer dans la
caisse,& les quatre de l’autre côté M , N, O , P permet-
tent à lair d’en sortir. Cette caisse est partagée dans son
rnilieu parune cloison verticale Q R, & cette cloison est
divisée horizontalement par une ouverture d’un pouce
!de hauteur, qui s’étend de toute sa longueur.

On place, à la moitié de la hauteur de la caisse, un
lecond fonds , fait de planches minces , qui est exac*
tement de toute la grandeur de l’intérieur de la caisse ;
ainsi il faut s’imaginer une table de bois mince, qui 3
passant par l’ouverture de la cloison verticale, dont on
vient de parler, touche exaôtement, par ses bords, les
côtés de la caisse. Cette table est soutenue dans son mi«
lieu par deux tourillons, sur lesquels elle roule de façon
que successivement elle se place suivant les deux diago-
nales qui se croisent au centre des tourillons.

On conçoit maintenant qu’en donnant à la table in-
térieure des mouvemens de baiancement, qui la placent
successivement suivant les deux diagonales, ii en doit
résulter le même eflet que du ventiiateur de M. Halés.

On donne ce mouvement de balancement au moyen
3 5un demi-cercle de fer Y, de dix-huit pouces de rayons
 
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