DOI issue:
Recueil des Machines Année 1748
DOI article:N. 481
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0517
ÀPPROUVËES PAR l’ÀCADÉMIE. 393
jproduit des irrégularités d’autant plus considérables, que
les pignons sont ordinairement fort petits. 1748.
Pour ce qui esh de ia puiisance régulatrice, le rouage N°. 481.
rde cette montre étant pius uniforme ôc plus constamment--
le même, les frottemens y étant considérablement di-
minués, le régulateur devient nécessairèment beaucoup
plus puissant.
Dans les consl:ru£tions ordinaires, le balancier est pla-
cé fort près d’un de ses pivots : delà naissent deux incon-
véniens, les secousses violentes font cafîer ce pivot; il
est de pîus sujet à s’user, ainfî que le trou dans lequel Ü
roule. Dans la nouvelle montre , le spiral étant situé près
du coq, le balancier approche beaucoup plus du milieu
de sa tige, les frottemens partagés deviennent moins
dangereux, Ôc le pivot supérieur n’est plus fî sujet à se
rompre.
Le spiral ainfî placé devient beaucoup plus grand,
d’où naissent des avantages dont M. de la Iiire a parlé.
( Mémoire de l’Académie, année 1700).
M. le Roy avoue qu’il n’est pas le premier qui ait placé
sa roue de rencontre hors la cage. Feu M. Dutertre,
Horloger, avoit mis dans son échappement à deux ba-
lanciers, ces deux rochets sur Ja platine de defîiis. Mais
il avoit fî peu en vue dans sa constru&ion le principe qui
a guidé M. le Roy dans la sienne, qu’au lieu de multi-
plier les dents de sa roue de rencontre, il les avoit au
contraire réduites à six, ôc avoit ajouté une roue dans
le mouvement.
RAPPORT DES COMMISSAIRES,
Du Vendredi 6 Septembre 1748.
MEssieurs Camus ôc Fouchy ont parlé ainfî sur un
échappement de M. le Roy, fils.
Nous avons examiné, par ordre de lAcadémie, uü
Rec, des Machines* Tome VII. D d d
jproduit des irrégularités d’autant plus considérables, que
les pignons sont ordinairement fort petits. 1748.
Pour ce qui esh de ia puiisance régulatrice, le rouage N°. 481.
rde cette montre étant pius uniforme ôc plus constamment--
le même, les frottemens y étant considérablement di-
minués, le régulateur devient nécessairèment beaucoup
plus puissant.
Dans les consl:ru£tions ordinaires, le balancier est pla-
cé fort près d’un de ses pivots : delà naissent deux incon-
véniens, les secousses violentes font cafîer ce pivot; il
est de pîus sujet à s’user, ainfî que le trou dans lequel Ü
roule. Dans la nouvelle montre , le spiral étant situé près
du coq, le balancier approche beaucoup plus du milieu
de sa tige, les frottemens partagés deviennent moins
dangereux, Ôc le pivot supérieur n’est plus fî sujet à se
rompre.
Le spiral ainfî placé devient beaucoup plus grand,
d’où naissent des avantages dont M. de la Iiire a parlé.
( Mémoire de l’Académie, année 1700).
M. le Roy avoue qu’il n’est pas le premier qui ait placé
sa roue de rencontre hors la cage. Feu M. Dutertre,
Horloger, avoit mis dans son échappement à deux ba-
lanciers, ces deux rochets sur Ja platine de defîiis. Mais
il avoit fî peu en vue dans sa constru&ion le principe qui
a guidé M. le Roy dans la sienne, qu’au lieu de multi-
plier les dents de sa roue de rencontre, il les avoit au
contraire réduites à six, ôc avoit ajouté une roue dans
le mouvement.
RAPPORT DES COMMISSAIRES,
Du Vendredi 6 Septembre 1748.
MEssieurs Camus ôc Fouchy ont parlé ainfî sur un
échappement de M. le Roy, fils.
Nous avons examiné, par ordre de lAcadémie, uü
Rec, des Machines* Tome VII. D d d