3P2 Recueil des Machines
-, un autre de dix, tournant sur une vis à tige adapté sur
174.8» la grande roue ; ce dernier pignon engrene dans une
N°„^8 s. roue à lanterne de trente dents, ajustée dans sintérieur
--de la fusée parallelement à sa base.
Esset.
Lorsqu’on remonte la montre, on fait tourner le pi~
gnon de douze, qui, par le moyen de celui de dix & de
la roue à lanterne, fait tourner la fusée en sens contraire ,
d’où l’on voit i qu’il faut remonter ces sortes de montres
à rebours.
2. ç. Que le grand resfort atoujours sa même aflion sur
la grande roue, quoiqu’on îa remonte ; parce que le point
d’appui, par ie moyen duquei la fusée est remontée, sça-
voir ia vis à tige sur laquelle tourne le pignon de dix 9
est fixé sur ia granderoue.
On avoit bien fait des fusées par lesquelles les montres
alioient en ies remontant ; mais il falloit pour remonter
un temps six fois plus iong que dans la construdtion or-
dinaire, & deux fois pius considérable que dans celle de
M. ie Roy.
Tous ces avantages ne sont pas îes seuls de cette cons*
trudion ; il paroît que par ia position de la roue de ren-
contre ? i Q. sans aucune multipiication d’ouvrage, ses
pivots, comme ceux du balancier, ibnt toujours abon-
damment pourvus d’huiie , & s’appuient, par leurs extrê-
mités, sur des matieres dures; cela ne peut se pratiquer
dans ies construtiions ordinaires. 2°. On supprime l’en-
grenage de ia roue de champ toujours désavantageux.
3°. L’engrenage des deux dernieres roues se fait dans
îe milieu de leur tige, les pignons y étant situés ; dans
les montres ordinaires, il n’y a qu’un de leurs pivots quî
en souffre l’effort : ie trou dans lequel roule ce pivot s’use
peu à peu ; le changement qui en rélulte dans l’engrenage
produit
-, un autre de dix, tournant sur une vis à tige adapté sur
174.8» la grande roue ; ce dernier pignon engrene dans une
N°„^8 s. roue à lanterne de trente dents, ajustée dans sintérieur
--de la fusée parallelement à sa base.
Esset.
Lorsqu’on remonte la montre, on fait tourner le pi~
gnon de douze, qui, par le moyen de celui de dix & de
la roue à lanterne, fait tourner la fusée en sens contraire ,
d’où l’on voit i qu’il faut remonter ces sortes de montres
à rebours.
2. ç. Que le grand resfort atoujours sa même aflion sur
la grande roue, quoiqu’on îa remonte ; parce que le point
d’appui, par ie moyen duquei la fusée est remontée, sça-
voir ia vis à tige sur laquelle tourne le pignon de dix 9
est fixé sur ia granderoue.
On avoit bien fait des fusées par lesquelles les montres
alioient en ies remontant ; mais il falloit pour remonter
un temps six fois plus iong que dans la construdtion or-
dinaire, & deux fois pius considérable que dans celle de
M. ie Roy.
Tous ces avantages ne sont pas îes seuls de cette cons*
trudion ; il paroît que par ia position de la roue de ren-
contre ? i Q. sans aucune multipiication d’ouvrage, ses
pivots, comme ceux du balancier, ibnt toujours abon-
damment pourvus d’huiie , & s’appuient, par leurs extrê-
mités, sur des matieres dures; cela ne peut se pratiquer
dans ies construtiions ordinaires. 2°. On supprime l’en-
grenage de ia roue de champ toujours désavantageux.
3°. L’engrenage des deux dernieres roues se fait dans
îe milieu de leur tige, les pignons y étant situés ; dans
les montres ordinaires, il n’y a qu’un de leurs pivots quî
en souffre l’effort : ie trou dans lequel roule ce pivot s’use
peu à peu ; le changement qui en rélulte dans l’engrenage
produit