APPROUVEES P A R l’AcADEMIE. 3 p l
Roue de rencontre 44 ; vibration en une heure 17243 j
arc parcouru par le balancier iBodegrés. 1748.
Le nombre des tours de chaque roue diminuant, leur x
pignon en devient beaucoup plus gros ; on acquiert A
d’autant plus de faciiité pour augmenter ie nombre de
leurs aîles, qui dans les montres ordinaires ne peut ja-
mais être assez grand pour procurer une force toujours
uniforme.
La roue de rencontre, vu sa grandeur, pouvant avoir
trois fois plus de dents que celies des montres ordinaires,
un de ses tours équivaut à trois des autres : au lieu donc
de faire comme ceiie-là près de six cens révolutions par
' heure, elle n’en fait que deux cens, & le frottement de
ses pivots diminue des deux tiers.
Les huiles qui sont à ces pivots venant à s’épaissir5
l’obsiacle qu’ils apportent au mouvement est neuf fois
moins considérable ; car le pignon ne faisant que le tiers
du chemin , la force qui lui est appliquée devient trois
fois plus grande pour vaincre la même résistance : mais
comme au iieu d’être la même, cette résistance n’est que
le tiers, l’espace parcouru décroissant dans ce rapport5
elle diminue dans une raison doubiée inverse.
Les mêmes avantages se trouvant aussi dans îes pivots
de la troisieme ôc la quatrieme roue, comme elles ne sont
pointobligées de faire faire autant de révolution àla roue
de rencontre, elles peuvent effes-mêmes en faire beau-
coup moins; au lieu de soixante-douze tours par heure
que fait ia roue de champ dans les montres ordinaires,
celle qui lui répond dans cette nouvelle construèlion
n’en fait que trente-six; 6c au lieu de neuf que fait la
troisieme , celle-ci n’en fait que six.
L’on a aussi disposé ies choses de façon que la montre
allat lorsqu’on la remonte. Nota. La fusée est ajustée à
canon , ôc peut tourner librement sur son arbre. Cet arbre
porte un pignon de douze aîles, lequei engrene dans
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Roue de rencontre 44 ; vibration en une heure 17243 j
arc parcouru par le balancier iBodegrés. 1748.
Le nombre des tours de chaque roue diminuant, leur x
pignon en devient beaucoup plus gros ; on acquiert A
d’autant plus de faciiité pour augmenter ie nombre de
leurs aîles, qui dans les montres ordinaires ne peut ja-
mais être assez grand pour procurer une force toujours
uniforme.
La roue de rencontre, vu sa grandeur, pouvant avoir
trois fois plus de dents que celies des montres ordinaires,
un de ses tours équivaut à trois des autres : au lieu donc
de faire comme ceiie-là près de six cens révolutions par
' heure, elle n’en fait que deux cens, & le frottement de
ses pivots diminue des deux tiers.
Les huiles qui sont à ces pivots venant à s’épaissir5
l’obsiacle qu’ils apportent au mouvement est neuf fois
moins considérable ; car le pignon ne faisant que le tiers
du chemin , la force qui lui est appliquée devient trois
fois plus grande pour vaincre la même résistance : mais
comme au iieu d’être la même, cette résistance n’est que
le tiers, l’espace parcouru décroissant dans ce rapport5
elle diminue dans une raison doubiée inverse.
Les mêmes avantages se trouvant aussi dans îes pivots
de la troisieme ôc la quatrieme roue, comme elles ne sont
pointobligées de faire faire autant de révolution àla roue
de rencontre, elles peuvent effes-mêmes en faire beau-
coup moins; au lieu de soixante-douze tours par heure
que fait ia roue de champ dans les montres ordinaires,
celle qui lui répond dans cette nouvelle construèlion
n’en fait que trente-six; 6c au lieu de neuf que fait la
troisieme , celle-ci n’en fait que six.
L’on a aussi disposé ies choses de façon que la montre
allat lorsqu’on la remonte. Nota. La fusée est ajustée à
canon , ôc peut tourner librement sur son arbre. Cet arbre
porte un pignon de douze aîles, lequei engrene dans
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