•2P4 Recueil des Machines
nouvel échappement à repos ? présenté par M. leRoy,
1748. fils. Une roue platte sur le plan de laquelle est rangée
N°.48i. une couronne de dents en forme de chevilles taillées en
- prisme triangulaire, prend en passant une seule palette
courbe, attachée à sarbre du balancier, ôc lui fait par-
courir un certain arc : lorsque ia dent de la roue quitte
la palette, une autre dent se trouve à sinstant engagée
dans une petite fourchette placée à l’extrêmité d’un levier
coudé, fixée sur la platine de la montre; ôt c’est en cela
que consiste le principal avantage de 1 échappement de
M. le Roy : car par ce moyen, ie balancier ramené par
le ressort spiral, est parfaitement libre dans son retour,
& n’efîuie point le frottement causé par la pression de
la dent de ia roue de rencontre, inévitable dans les
échappemens à repos ordinaires, aussi bien que l’usure
de ia pointe de ces dents : au lieu que dans celui-ci, la
roue pose, pendant une demi-vibration, sur une piece
immobile ôc étrangere au balancier. A ia fin du retour
du balancier, la palette rencontre une autre dent & ia
fait reculer un peu, ce qui permet au levier pouisé par
un ressort de se dégager, & à la roue de prendre de
nouveau la palette, & de faire recommencer au baian-
cier une seconde vibration. Cette idée nous a paru bonne,
& mériter d’être suivie par l’Auteur, qui est en état d’en
tirer tout le parti qu’on en peut espérer, A Paris, ce
6 Septembre 1748.
Signès, Camus ôcdeFouchy,
nouvel échappement à repos ? présenté par M. leRoy,
1748. fils. Une roue platte sur le plan de laquelle est rangée
N°.48i. une couronne de dents en forme de chevilles taillées en
- prisme triangulaire, prend en passant une seule palette
courbe, attachée à sarbre du balancier, ôc lui fait par-
courir un certain arc : lorsque ia dent de la roue quitte
la palette, une autre dent se trouve à sinstant engagée
dans une petite fourchette placée à l’extrêmité d’un levier
coudé, fixée sur la platine de la montre; ôt c’est en cela
que consiste le principal avantage de 1 échappement de
M. le Roy : car par ce moyen, ie balancier ramené par
le ressort spiral, est parfaitement libre dans son retour,
& n’efîuie point le frottement causé par la pression de
la dent de ia roue de rencontre, inévitable dans les
échappemens à repos ordinaires, aussi bien que l’usure
de ia pointe de ces dents : au lieu que dans celui-ci, la
roue pose, pendant une demi-vibration, sur une piece
immobile ôc étrangere au balancier. A ia fin du retour
du balancier, la palette rencontre une autre dent & ia
fait reculer un peu, ce qui permet au levier pouisé par
un ressort de se dégager, & à la roue de prendre de
nouveau la palette, & de faire recommencer au baian-
cier une seconde vibration. Cette idée nous a paru bonne,
& mériter d’être suivie par l’Auteur, qui est en état d’en
tirer tout le parti qu’on en peut espérer, A Paris, ce
6 Septembre 1748.
Signès, Camus ôcdeFouchy,