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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1752
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N. 487
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0557
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APPROUVÊES PAR l’À GADÉMIS, 421
la defcription & îusage d’un nouveaü ventilateur , reiïijîé 4BSSSBæsS3!9SraB^
d’après celui de M. Hallès ; nou9 avons trouvé qu’il 1752.
differe de celui de ce grand Physicien, par le nombre N0.487.

des diaphragmes qu'ii place dans la boîte du ventilateur,--

en mettant deux au lieu d’un, & par ia position qu’il leur
donne. Dans le ventilateur de M. Haüés, ii n’y a qu un
diaphragme qui se trouve situé au miiieu de ia boîte pa~
rallelement à son fonds, & qui, se mouvant circuiaire-
ment sur une de ses extrêmités, ne peut chasser qu’une
quantité d’air égale à la portion du cylindre qu’il décrit.

Dans ie ventiiateur de M. Pommier, les deux diaphragmes
au lieu d’être placés dans la boîte comme celui de M. Hal-
le's, y sont situés diagonalement : une de leurs extrêmités
se trouvant en haut dans une des angles de la boîte, &

Fautre en bas dans Fun des angies opposes, de façon que,
par une sediion perpendicuîaire de toute la machine, iis
paroîtroient lorsqu’ils sont rapprochés l’un contre l’autre,
comme la diâgonale du redtangle formé par la sedlion
de la boîte. Ces deux diaphragmes sont mobiles respec-
tivement sur ies extrêmités situées dans ses angles ; mais
tellement que Fextrêmité mobile de l’un des diaphragmes
répond à rimmobile de l’autre. On conçoit par cette dis-
position que ces diaphragmes, par leur mouvement dé-
crivant deux portions de cylindre égales à la capacité in-
térieure de ia boîte, doivent chasfer tout l’air qui y étoit
contenu, d’oîi il résuite qu’avec une boîte toute sembiable
à celles de M. Hallés, ii a un ventiiateur qui chasse deux
fois plus d’air, ce qui 11e peut être que fort utile sur les
iVaiiteaux, où l’on ne peut trop ménager la place : il est
cependant bon de remarquer que dans cette construclion,
les soupapes d’inspiration doivent être très-grandes &
beaucoup plus considérables que dans celle de M. Hallés,
parce qu’ici si sair ne pouvoit paiser avec assez de vîtest’e
à travers ces soupapes, on seroit obligé, pour mettre les
diaphragmes en mouvementj de lever toute la colonne
 
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