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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1753
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N. 489
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0572
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I7s3-

N°.4Bp.

432 Recueil des Machines
lieu de six : mais comme il ne seroit pas praticable d’em 3
ployer des bois de soixante-douze pieds de portée, ca-
pables de réilster au poids des voitures, & autres fardeaux
de cette espece, M. Pommier ne borne point le moyen
qu’il propose à douze toises d’étendue, mais à une dis-
tance beaucoup plus considérable, ôc à. laquelle on ne
pourroit établir aucun assemblage : voici la proposition.

La hauteur des moyennes eaux étant a b , ( sig. 1. ) le pont
sera de niveau en c d, si l’on prend a c pour ia hauteur ap-
parente du bateau, ôc qui est la même que b d, hauteur
de la culée : considérant présentement la iongueur c d
d’une distance trop considérable pour trouver les poutres
afîez longues, & en état de résister aux fardeaux qu’elles
doivent supporter comme en cet exemple, la longueur
étant de douze toises, il conviendra donc d’en diminuer
la portée par unbateau qui se placera ene/", & qui divise-
ra cette portée en deux parties égales, de chacune 6 toises.

II ne faudroit point d’autre méchanique, fî la hauteur
des eaux étoit constante : mais supposant que ces mêmes
eaux s’élevant dans les hautes marées de trois pieds au
defîus des moyennes, comrne en i /, le point c defîus du
pont s’élevera au point g, tandis que celui f ne devra
monter qu’en /z, moitié 5e cg, &c par conséquent d’un
pied six pouces. Le point d restera toujours dans sa même
position étant retenu à la eulée , ce qui donne un niveau
de pente égal de trois pouces par toise.

Le bateau posé en a c étant élevé en g, ii faut que ce-
lui ef reçoive en montant une charge capable de ie faire
fîxer en h, moitié de ia hauteur c g, pendant que d sera
fixe. Pour y parvenir, non-seulement pour une distance
de douze toises, mais encore pour une telle qu’on le de-
fîrera, on peut donner une pente douce, en multipliant
îe nombre des bateaux , auxquels 011 donnera des charges
proportionnées à l’élévation qu’ils auront besoin, pour
îbrmer la pente demandée.
 
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