DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1753
DOI Artikel:N. 489
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0573
A PPROUVÉES P À R L 5Â C A D ï M I Ë.
La flg, 2 esb un profil d’une partie du pont suivant sa
longueur ; A, B sont les bateaux qui supportent une travée 17 53.
du pont de niveau, tel que celui de Rouen. N°.
CD est la partie du pont qui reçoit les différens '
mveaux de pente, composée de deux travées 5 dont un
des bouts est supporté sur un rouleau a 9 fixé à la culée,
pour faciliter la prolongation ou diminution de cette
longueur de pont, qui varie selon les différentes hauteurs
d’eau, & l’autre bout est fixé par un tourillon adhérant
au pont de niveau. Ces deux travées sont partagées par
le bateau E, qui est celui qui doit recevoir la charge
proportionnée à son abaissement ou élévation, pour que
la pente ne soit point interrompue dans ses points d’appui;
La fig. 3 représente le même bateau E de la hg. 2
îftais vu de côté, dont la moitié est débordée pour faire
voir la quille a b de bateau ; elle porte les poinçons ou
montans c c, sur lesquels on fait la construblion du pont
en pente ; l’autre moitié montre le ssanc du même ba-
teau , avec une des fermes d’asfemblages ? qui doit être
répétée à sa partie opposée; c’est-à-dire 5 qu il doit y en
avoir deux à la poupe* ôt deux à la proue ? afin de tenir
le bateau en respebl, de la même maniere qu’il est pra-
tiqué au pont de Rouen : mais ces fermes sont placées
l’une en amont ? l’autre en aval, diredement aux pointes
de chaque bateau ; elles sont à peu près de même cons*
truèlion que celle qui cst reprèsèntëe dans cette figure ;
la seule différence est qu’à ces dernieres, il n’y a que deux
jumelles; au lieu que dans celie que son propose, il y
en a trois? pour avoir deux espaces d & e pour les raisons
ci-après expliquées : f & g sont les coupes des entraits
ou pieces de bois ? qui traversent la largeur du bateau
& qui y sont fixés sur les bords par des étriers ae fer ; &
dans les extrêmités de ces entraits, surpasfent les bords
extérieurs des ssancs du bateau pour pasfer dans les es-
paces d edes fermes d’assemblages ? ce qu’onpeutvoir plus
Rcc, dcs Machines* Tome VII, lii
La flg, 2 esb un profil d’une partie du pont suivant sa
longueur ; A, B sont les bateaux qui supportent une travée 17 53.
du pont de niveau, tel que celui de Rouen. N°.
CD est la partie du pont qui reçoit les différens '
mveaux de pente, composée de deux travées 5 dont un
des bouts est supporté sur un rouleau a 9 fixé à la culée,
pour faciliter la prolongation ou diminution de cette
longueur de pont, qui varie selon les différentes hauteurs
d’eau, & l’autre bout est fixé par un tourillon adhérant
au pont de niveau. Ces deux travées sont partagées par
le bateau E, qui est celui qui doit recevoir la charge
proportionnée à son abaissement ou élévation, pour que
la pente ne soit point interrompue dans ses points d’appui;
La fig. 3 représente le même bateau E de la hg. 2
îftais vu de côté, dont la moitié est débordée pour faire
voir la quille a b de bateau ; elle porte les poinçons ou
montans c c, sur lesquels on fait la construblion du pont
en pente ; l’autre moitié montre le ssanc du même ba-
teau , avec une des fermes d’asfemblages ? qui doit être
répétée à sa partie opposée; c’est-à-dire 5 qu il doit y en
avoir deux à la poupe* ôt deux à la proue ? afin de tenir
le bateau en respebl, de la même maniere qu’il est pra-
tiqué au pont de Rouen : mais ces fermes sont placées
l’une en amont ? l’autre en aval, diredement aux pointes
de chaque bateau ; elles sont à peu près de même cons*
truèlion que celle qui cst reprèsèntëe dans cette figure ;
la seule différence est qu’à ces dernieres, il n’y a que deux
jumelles; au lieu que dans celie que son propose, il y
en a trois? pour avoir deux espaces d & e pour les raisons
ci-après expliquées : f & g sont les coupes des entraits
ou pieces de bois ? qui traversent la largeur du bateau
& qui y sont fixés sur les bords par des étriers ae fer ; &
dans les extrêmités de ces entraits, surpasfent les bords
extérieurs des ssancs du bateau pour pasfer dans les es-
paces d edes fermes d’assemblages ? ce qu’onpeutvoir plus
Rcc, dcs Machines* Tome VII, lii