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45*0 Recueil des Machines
veut enjever, par des crochets V, qui labourent & dd-
tachent le sable, ie gravier ou les pierres, 8t les dispose
de façon. que ies hottes les enlevenc avec faciiité.
, Les hottes ont un petit mouvement de charniere au-
tour du nœud qui ies assemble, ainss qu’on peut Je voir
par une partie de développement, fîg. 3, qui représente
de même ies maiiles de la chaîne, sétendue & ia dispo-
sition du crochet V, qui doit avoir autant de largeur ,
que la hotte N a de diametre.
II est aisé de concevoir que quand la hotte est dans
le fond de la riviere en X, elle a le temps de se remplir
par le chemin qui lui est déterminé par sécartement des
rouleaux L, M, 8c lorsqu’elle vient à monter, 8c qu'eiie
serenversecomme on le voit en Y, toutce qu'elle contient
tombe par son propre poids dans le coffre Z.
Les manivelles S, T faisant vingt-quatre tours par mi-
nute, le tambour P en fera six, 8c rapportera quatre
hottes : chaque hotte, évaluée à \ de pied cube, fera
par conséquent soixante pieds cubes par heure, 8t en
vingt-quatre heures mii quatre cens quarante pieas , ou
ssx toises quatre pieds cubes.
M. Lonce, en présentant cette machine, en avoit une
seconde, qui consistoit en un chapeiet qui 11e differoit pas
essentiellement de la construstion ordinaire : c’est pour
cette raison qu’on ne la trouve pas ici.
RAPPORT DES COMMISS AIRES.
Ous avons examiné, par ordre de rAcadehnie, deux
machines de M. de Lonce, établies dans se jardin
du Luxembourg. Ces deux machines sont les mêmes en
générai que celles pour lesquelles ie même M. de Lonce
demanda des Commissaires à l’Académie en 1747 , 8c
dont l’un de nous, M. l’Abbd Nollet, fut un de ceux
qu’elle nomma dans le temps. L’une de ces machines est
45*0 Recueil des Machines
veut enjever, par des crochets V, qui labourent & dd-
tachent le sable, ie gravier ou les pierres, 8t les dispose
de façon. que ies hottes les enlevenc avec faciiité.
, Les hottes ont un petit mouvement de charniere au-
tour du nœud qui ies assemble, ainss qu’on peut Je voir
par une partie de développement, fîg. 3, qui représente
de même ies maiiles de la chaîne, sétendue & ia dispo-
sition du crochet V, qui doit avoir autant de largeur ,
que la hotte N a de diametre.
II est aisé de concevoir que quand la hotte est dans
le fond de la riviere en X, elle a le temps de se remplir
par le chemin qui lui est déterminé par sécartement des
rouleaux L, M, 8c lorsqu’elle vient à monter, 8c qu'eiie
serenversecomme on le voit en Y, toutce qu'elle contient
tombe par son propre poids dans le coffre Z.
Les manivelles S, T faisant vingt-quatre tours par mi-
nute, le tambour P en fera six, 8c rapportera quatre
hottes : chaque hotte, évaluée à \ de pied cube, fera
par conséquent soixante pieds cubes par heure, 8t en
vingt-quatre heures mii quatre cens quarante pieas , ou
ssx toises quatre pieds cubes.
M. Lonce, en présentant cette machine, en avoit une
seconde, qui consistoit en un chapeiet qui 11e differoit pas
essentiellement de la construstion ordinaire : c’est pour
cette raison qu’on ne la trouve pas ici.
RAPPORT DES COMMISS AIRES.
Ous avons examiné, par ordre de rAcadehnie, deux
machines de M. de Lonce, établies dans se jardin
du Luxembourg. Ces deux machines sont les mêmes en
générai que celles pour lesquelles ie même M. de Lonce
demanda des Commissaires à l’Académie en 1747 , 8c
dont l’un de nous, M. l’Abbd Nollet, fut un de ceux
qu’elle nomma dans le temps. L’une de ces machines est