APPROUVÉES PAR i/ÂCADÉMIE. 4$ l
lin chapelet, qui ne différe eüentieikment de la conslruc- ..—
tion ordinaire que par ie tuyau, dont ia seâion trans- 17y7.
veriale, au lieu d’être circulaire, est redangulaire : par- N°.4pi.
là il peut avoir Tavantage d’ètre exécuté pius faciiement; .—-
tnais ausli il doit entraîner pîus de srottement dans ie
mouvement des parties qui font ici la fondtion de ron-
delles : du refte, ce chapeiet nous a paru bien exécuté.
L-’autre machine sert à draguer ie sabie des rivieres,
soit pour en nétoyer le fond, soit pour fonder des piies
de ponts , ou pour d’autres travaux de cette efpece.
Elie est composëe de deux montans, qui portent à leurs
extrêmités , en haut ôc en bas, deux rouleaux horizontaux
respedlivement paraileles, sur iesqueis passent une chaîne
qui porte de distance en diftance des especes de hottes,
dont toute la partie convexe eft de tole, percée d’un
grand nombre de trous pour que l’eau puisse s’écouler.
Cette chaîne eft mise en mouvement par un arbre à stx
pans, qui a des dents prismatiques couchées sur ces pans,
ôc qui engrenent dans des maillons de la chaîne disposée
pour cet esset d’une maniere réguliere. Sur cet arbre est
fixée une grande roue qui engrene dans un pignon
enarbré sur la manivelle, de façon qtie par-ià on augmente
la sorce des hommes qui la font tourner, ôc cela à tel
degré que ston veut. II y a ausli sur la chaîne, de distance
en distance, des crochets de ser qui servent à diviser,
briser ôc arracher ies pierres qui pourroient empêcher le
pasfage des hottes. Par cette description , on voit que
cette machine ressemble, pour le sonds, à d’autres ainsi
dispose'es pour éiever de l’eau : mais ii ne nous paroît
pas que, jusqu’à l’Auteur, on eut pensé à les appliquer
à draguer Ie sable.
Par la disposition des deux rouleaux inférieurs, astsez
espacés pour que les hottes parcourent horisontalement
un petit espace entr’eux deux, on voit que ces hottes
sont par-là obligées de se charger de tout cequi se trouve
L 11 ij
lin chapelet, qui ne différe eüentieikment de la conslruc- ..—
tion ordinaire que par ie tuyau, dont ia seâion trans- 17y7.
veriale, au lieu d’être circulaire, est redangulaire : par- N°.4pi.
là il peut avoir Tavantage d’ètre exécuté pius faciiement; .—-
tnais ausli il doit entraîner pîus de srottement dans ie
mouvement des parties qui font ici la fondtion de ron-
delles : du refte, ce chapeiet nous a paru bien exécuté.
L-’autre machine sert à draguer ie sabie des rivieres,
soit pour en nétoyer le fond, soit pour fonder des piies
de ponts , ou pour d’autres travaux de cette efpece.
Elie est composëe de deux montans, qui portent à leurs
extrêmités , en haut ôc en bas, deux rouleaux horizontaux
respedlivement paraileles, sur iesqueis passent une chaîne
qui porte de distance en diftance des especes de hottes,
dont toute la partie convexe eft de tole, percée d’un
grand nombre de trous pour que l’eau puisse s’écouler.
Cette chaîne eft mise en mouvement par un arbre à stx
pans, qui a des dents prismatiques couchées sur ces pans,
ôc qui engrenent dans des maillons de la chaîne disposée
pour cet esset d’une maniere réguliere. Sur cet arbre est
fixée une grande roue qui engrene dans un pignon
enarbré sur la manivelle, de façon qtie par-ià on augmente
la sorce des hommes qui la font tourner, ôc cela à tel
degré que ston veut. II y a ausli sur la chaîne, de distance
en distance, des crochets de ser qui servent à diviser,
briser ôc arracher ies pierres qui pourroient empêcher le
pasfage des hottes. Par cette description , on voit que
cette machine ressemble, pour le sonds, à d’autres ainsi
dispose'es pour éiever de l’eau : mais ii ne nous paroît
pas que, jusqu’à l’Auteur, on eut pensé à les appliquer
à draguer Ie sable.
Par la disposition des deux rouleaux inférieurs, astsez
espacés pour que les hottes parcourent horisontalement
un petit espace entr’eux deux, on voit que ces hottes
sont par-là obligées de se charger de tout cequi se trouve
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